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Enjeux économiques de 2018: entre infrastructures publiques et Smart Cities

6 janvier 2018, 17:31

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Enjeux économiques de 2018: entre infrastructures publiques et Smart Cities

Plusieurs gros projets en chantier, taux de chômage à la baisse, révision du régime fiscal pour le secteur du Global Business ou encore l’entrée en opération de SME Mauritius. Le secteur économique connaîtra plusieurs gros changements en 2018. Voici les enjeux économiques majeurs de 2018. 

Croissance à 4%

Le pays devrait connaître un taux de croissance de 4 % cette année, après un taux de 3,9 % en 2017, selon Statistics Mauritius. Une progression que le gouvernement ambitionne d'atteindre depuis les deux dernières années.

Mais cette embellie n’est pas réalisable sans la concrétisation d’un bon nombre de projets tels que ceux tombant sous le Road Decongestion Programme (RDP), la construction du Metro Express ou encore les Smart Cities, entre autres. L’investissement, principal moteur de croissance, devrait connaître une croissance de 6,2 % en 2017 contre 6,1 % en 2016, d’après Statistics Mauritius.

Taux de chômage en baisse

Le taux de chômage devrait descendre à 7,1 % en 2017 contre 7,3 % en 2016, selon Statistics Mauritius. Une tendance à la baisse qui devrait perdurer cette année, avec un taux de chômage à 6,8 %, selon la Chambre de commerce et de l’industrie de Maurice (MCCI).

Un recul qui s’explique, selon eux, par une reprise économique amorcée depuis 2016, ainsi qu’une «stabilisation» de la population active, entre autres. Pour la MCCI, cette amélioration peut également être attribuée à une hausse de la croissance économique, ainsi que la continuité des politiques publiques, de soutien à l’emploi et à la formation.

Secteur financier : Révision du régime fiscale et Blueprint de 10 ans

Le gouvernement travaillera sur la révision de notre régime fiscal pour le secteur du Global Business afin de répondre aux critères de l’Union européenne. Cela, de concert avec les opérateurs. Cette année verra également la finalisation du Blueprint de 10 ans pour le secteur financier, ainsi que la renégociation de tous nos traités de non double imposition avec plusieurs pays africains.

Construction : le pays, un vaste chantier ?

2018 sera-t-elle l’année où le pays se transformera en véritable chantier comme le martèle le Premier ministre ? Oui, à condition que les grands projets d’infrastructures publiques décollent. Ainsi, si tout se passe comme prévu, le chantier du Metro Express devrait démarrer le 16 janvier.

De plus, plusieurs projets routiers tombant sous le RDP devraient démarrer cette année. À l’instar de l’échangeur de Decaen, la construction d’un autopont, ou encore une voie reliant les ronds-points de Roche-Bois et Jinfei et un autopont reliant Terre-Rouge–Verdun à l’avenue des Tulipes, à Quatre-Bornes.

Du côté des Smart Cities, celle de Jinfei verra la construction de nouveaux bâtiments. Alors que plusieurs autres devraient amorcer leur première phase de construction, comme la Beau Plan Smart City, Cap-Tamarin et le Royal Saint Louis, entre autres.

Manufacturier et exportation : célébrations des 50 ans de l'Indépendance et stabilisation Post-Brexit

L’Association of Mauritian Manufacturers se penchera, entre autres, cette année, sur les célébrations des 50 ans de l'Indépendance. Notamment en organisant un grand Salon Made In Moris afin de mettre en valeur le savoir-faire local. Au niveau de la Mauritius Export Association, l’on avance que l’année 2018 devrait marquer une période de stabilisation post-effet Brexit.

PME : entrée en opération de SME Mauritius

L’un des plus gros projets attendus cette année au niveau du secteur des Petites et moyennes entreprises est l’entrée en opération de SME Mauritius. Cette nouvelle entité devrait remplacer la Small and Medium Enterprise Development Authority (SMEDA).

Cependant, les choses s’annoncent difficiles pour cette nouvelle institution qui se heurte aux contestations des employés de la SMEDA. Ces derniers refusent de rejoindre la nouvelle entité en raison de leurs conditions d’embauche, qu’ils jugent floues et injustes. Or, sans main-d’oeuvre, SME Mauritius ne peut entrer en opération.