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Cruauté envers les animaux: la maltraitance des chiens ne s’améliore pas

17 janvier 2020, 15:45

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Cruauté envers les animaux: la maltraitance des chiens ne s’améliore pas

Chien brûlé vif et chien tailladé en 2019… Début 2020, la maltraitance envers les chiens continue et il faut s’attendre au pire. Plus de 100 000 chiens errants rôdent toujours dans nos rues. Même si depuis 2015, la Mauritius Society for Animal Welfare (MSAW) mène une campagne intensive de stérilisation, cela n’a pas pour autant amélioré le sort des chiens errants. Pourquoi les chiens souffrent-ils autant ?

Dimanche 12 janvier, une habitante de Beau-Bassin n’a pas manqué d’exprimer son chagrin en voyant sur la route à Chebel une chienne qui agonisait, entourée de ses chiots. Kareen Adelaide soupçonne un cas d’empoisonnement. «J’étais en route pour le travail. Tout à coup, j’ai vu la chienne qui agonisait. Je lui ai donné de l’eau, mais je n’ai pas vu de marques de blessures sur elle. Je pense que quelqu’un l’a empoisonnée», explique-t-elle.

Elle a tout de suite pris une photo pour demander de l’aide sur Facbook. «C’est malheureux de voir des centaines de chiens qui souffrent. Je demande aux gens qui ne peuvent pas s’en occuper de les faire stériliser», souligne-t-elle.

Adoption

Par ailleurs, nombreux sont les chiens sans maître. La page dédiée sur Facebook, Dog Adoption Mauritius, en fait mention tous les jours. Cette plateforme permet de trouver de l’aide pour les chiens qui souffrent.

Selon la MSAW, le nombre de chiens errants est sous contrôle même si son efficacité soulève des questions. Selon les derniers chiffres disponibles, de septembre 2015 à juillet 2019, 17 331 chiens ont été stérilisés. La stérilisation est-elle la solution la mieux adaptée ?

Pour les ONG, la solution est de mieux éduquer les citoyens afin que les chiens n’augmentent pas si vite. À ce jour, même les ONG font appel à des gens pour adopter des chiens, faute de place.

Au niveau de la MSAW, environ 121 chiens, petits et grands, se retrouvent dans ses centres à Port-Louis et Rose-Hill. Être responsable envers les animaux s’avère difficile pour les Mauriciens. Les ONG, surtout les jeunes, sont conscients de cette situation, mais ils doivent se serrer les coudes pour faire un pas en avant.