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Réfugié au cimetière de Cassis: la famille de Bhai Hussain réagit

4 mai 2019, 17:15

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Réfugié au cimetière de Cassis: la famille de Bhai Hussain réagit

Plus de 300 commentaires et 500 partages sur notre page Facebook… C’est une histoire qui a interpellé plus d’un: celle de Bhai Hussain racontant, dans l’édition de l’expresss-samedi de la semaine dernière, son calvaire au quotidien, vivant au cimetière de Cassis. Nous avons pu retracer sa famille afin de compléter son histoire…

La famille Kurmallee, que nous rencontrons à Vallée-des-Prêtres, vit dans une modeste maison. Les occupants : l’ex-épouse de Bhai Hussain, ses deux fils, ses belles-filles et ses beauxparents. Tasleema Bibi Ajeda, âgée d’une quarantaine d’années, confie n’avoir vécu que seulement un an et demi dans son foyer avec Hussain Amar Kurmallee.

«Je me suis mariée à l’âge de 16 ans. Li ti pé bat mwa, linn déza bril mo lamé avek délwil so», confie-t-elle. Tasleema Bibi Ajeda ajoute qu’elle a aussi deposé une plainte à la police contre son ex-époux dans le passé. «Mes voisins sont témoins de la souffrance endurée avec mon ex-époux. Il n’a pas non plus épargné mon père…»

Bhai Hussain, raconte cette famille, a vendu voiture et maison alors qu’il habitait à la rue Pagoda, à Plaine-Verte. «Ce n’est pas vrai de dire que je ne prends pas soin de mon père. À chaque fois que je le vois, je lui donne de l’argent, Rs 4 000 à Rs 5 000. Il n’est pas un ‘fardeau’ comme il l’a précisé dans le reportage», lâche son fils aîné, Zainul Abedeen Kurmallee. Ce dernier avance du reste qu’il vit chez ses grands-parents depuis qu’il est enfant. «Mon père doit d’abord raconter ce qu’il a fait dans sa vie passée et comment il s’est retrouvé à la rue. Il nous a blâmés alors qu’on lui donne de l’argent et on le soutient même si on n’habite pas ensemble», déplore le fils.

Contacté, Hussain Amar Kurmallee est, lui, catégorique : «Mon fils ne m’a jamais donné d’argent.» Réagissant aux affirmations de son ex-femme, il ajoute qu’il n’a jamais été violent envers elle. Ni n’a-t-il une maison à la rue Pagoda. Celle-ci appartient à mon père, insiste-t-il.