Publicité

Relance d’une amicale qui a permis d’encadrer des Comoriens venus se faire soigner à Maurice

23 janvier 2012, 00:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Relance d’une amicale qui a permis d’encadrer des Comoriens venus se faire soigner à Maurice

Cet organisme a joué un rôle et continue encore à jouer un rôle de premier plan auprès des Comoriens venus se faire soigner dans les hôpitaux publics de Maurice.

Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, ex-président de l’Union des Comores, qui regroupe les îles Grande Comore, Anjouan et Mohéli, de même que Sulliman Tagaully était visiblement heureux le jeudi 19 janvier à la municipalité de Port-Louis.

Et pour cause. Les deux hommes sont les chevilles ouvrières d’un projet cher surtout aux Comoriens à savoir la remise sur les rails de l’Amicale Maurice/Comores. Créée le 6 juin 1992, jour où l’Union des Comores célèbre son accession à l’indépendance de la France en 1975, l’Amicale a fait de l’encadrement des Comoriens venus se faire soigner dans les hôpitaux mauriciens une de ses priorités.

Ahmed Abdallah Mohamed Sambi a des liens très serrés avec Maurice. Il lui doit notamment son lancement dans une carrière industrielle dans la literie dans son pays. En 2005, c’est à Maurice qu’un de ses enfants est né. Il est d’ailleurs Mauricien. Son discours s’est caractérisé par l’expression émouvante de sa reconnaissance aux Mauriciens pour l’aide apportée aux Comoriens qui, dans le cadre d’un protocole, entre le ministère de la Santé et l’Amicale peuvent se faire soigner à Maurice. Ils sont un peu moins de 200 à bénéficier de l’aide des Mauriciens annuellement.

Le second est le fondateur de l’Amicale. Depuis sa création, un des objectifs de cette amicale a consisté à soutenir les Comoriens qui se font soigner à Maurice. Il était tout heureux qu''''''un projet de relance des activités de l’Amicale ait été mis en place avec le soutien de l’ex-président de l’Union des Comores. Aujourd’hui, Sulliman Tagaully a passé le flambeau de cette organisation à Swaley Dinally qui promet de continuer à faire de l’aide aux malades comoriens une des priorités de l’Amicale.

Depuis son indépendance de la France en 1975, l’Union des Comores n’a pas toujours connu des jours heureux. Son changement de statut a amené dans son sillage une instabilité politique qui n’a pas contribué à assurer un développement constant du pays notamment dans le domaine de la Santé. Ironie du sort, les Comoriens qui ont choisi de maintenir leur relation avec la France et qui vivent sur la quatrième île de l’archipel connaissent un sort nettement meilleur.

Shakeel Mohamed, ministre du Travail, et Mahmad Khodabaccus, lord-maire, ont tous deux salué le rôle de l’amicale dans la consolidation des relations entre les deux pays. Le lord-maire a souhaité l’institution d’une amicale Comores/Maurice.

Quant au ministre du Travail, il se dit heureux qu’il règne actuellement une atmosphère qui laisse comprendre que toutes les possibilités de coopération entre les deux pays seront exploitées.