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Les évêques dénoncent une société minée par des fléaux dans leurs messages de Noël

26 décembre 2009, 00:00

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Les évêques dénoncent une société minée par des fléaux dans leurs messages de Noël

Dans leurs traditionnels messages de Noël, les évêques de Maurice et de Port-Louis ont dénoncé les dangers qu’apportaient certains fléaux dans le pays.

Ils ont apporté un message d’espérance pour contourner ces problèmes. Monseigneur Ian Ernest, l’évêque de Maurice, dénonce la violence qui sévit dans le pays. «De combien de Marie-Ange Milazar aurons-nous besoin pour que nous mettions un frein au comportements barbares?» s’interroge-t-il. L’évêque de l’Eglise Anglicane à Maurice propose d’aller à la racine même du problème. «Sommes-nous condamnés à multiplier les ONG destinées à sauver les victimes de la drogue au lieu de frapper à la racine pour stopper ce mal?», ajoute-t-il. Par ailleurs, il a également fait un appel à un comportement sexuel responsable pour lutter contre le fléau du SIDA.

Mgr Maurice Piat, l’évêque de Port-Louis, a, quant à lui, dénoncé la course à la consommation qui gagne les familles mauriciennes. «Les parents sont eux aussi étourdis par l’attrait illusoire de la consommation», dénonce-t-il tout en expliquant ce désir de consommation par la quête de bonheur. «Cette quête de bonheur est puissante. Elle ne sera jamais satisfaite avec un petit peu de plaisir ou de confort de plus», affirme le chef de l’Eglise catholique.

L’évêque de Port-Louis propose aux familles et à la société mauricienne en générale d’inventer «un nouvel art de vivre en famille et dans la société» en prenant modèle sur la famille de Jésus qui a vécu dans la simplicité, l’humilité et dans la gratuité, et qui a le génie de répandre le bonheur autour de nous. «A partir du moment qu’on est moins branché sur la consommation et plus sur la réduction du gaspillage, on trouvera plus de temps pour se rencontrer gratuitement et pour penser aux plus défavorisés. En donnant du bonheur aux autres, nous sommes nous-mêmes plus heureux», conclut-il.