L''''intervention des forces de sécurité de Bahreïn mercredi contre les manifestants a fait cinq morts et des centaines de blessés, a affirmé un élu de l''opposition qui dénonce une "guerre d''anéantissement".

Des unités anti-émeute de la police bahreïnie (photo) sont intervenues mercredi dans la capitale, Manama, pour disperser les contestataires qui occupaient depuis des semaines la place de la Perle pour réclamer des réformes.

"C''est une guerre d''anéantissement. Ce genre de choses ne se produit même pas pendant des guerres et c''est inacceptable", a déclaré à l''agence Reuters Abdel Jalil Khalil, qui dirige le bloc parlementaire du parti Wefaq, principale organisation politique chiite.

De source médicale, on fait état d''un bilan de deux morts et des dizaines de blessés dans les rangs des manifestants deux policiers auraient également été tués.

Bahreïn, qui abrite la Ve Flotte américaine, est secoué depuis le mois dernier par un mouvement de contestation sans précédent depuis les années 1990, inspiré des soulèvements populaires tunisien et égyptien.

Les chiites, qui représentent plus de 60% de la population, se disent victimes de discriminations de la part de la famille régnante sunnite, Al Khalifa.

Côte d''Ivoire : crimes contre l’humanité
Les forces de sécurité et les milices loyales à l''ancien président de Côte d''Ivoire Laurent Gbagbo ont commis des exactions qui s''apparentent à des crimes contre l''humanité, estime Human Rights Watch dans un rapport publié mardi.

Ces actes comprennent des viols, des exécutions et des cas d''immigrés d''Afrique de l''Ouest brûlés vifs, précise l''organisation de défense des droits humains basée à New-York. HRW accuse par ailleurs les forces pro-Alassane Ouattara, qui ont pris le contrôle du nord de la capitale, Abidjan, ces trois dernières semaines, d''avoir commis des exactions s''apparentant à des crimes de guerre, citant notamment l''exécution sommaire de onze soldats proches de M. Gbagbo. Selon les Nations unies, près de quatre cents personnes ont été tuées depuis l''élection.

France : Strauss-Kahn face à Marine Le Pen au second tour, selon Ipsos
Un duel opposerait le socialiste Dominique Strauss-Kahn à Marine Le Pen au second tour de la présidentielle, dont Nicolas Sarkozy serait éliminé, selon un sondage Ipsos Logica pour Le Monde et Europe 1 diffusé mercredi.

Il s''agit de la troisième enquête depuis le début du mois accréditant l''hypothèse d''une qualification de la présidente du Front national pour le second tour en 2012. Dans l''hypothèse d''une candidature du directeur général du FMI pour le PS, Dominique Strauss-Kahn arrive largement en tête avec 33% des intentions de vote, devant Marine Le Pen (19%) et Nicolas Sarkozy (18%).

Le sondage a été effectué le 14 mars auprès d''un échantillon de 948 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.