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Avortement allégué : une jeune femme Malgache toujours hospitalisée et un médecin interpellé

13 septembre 2011, 00:00

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Avortement allégué : une jeune femme Malgache toujours hospitalisée et un médecin interpellé

Une jeune femme malgache est aux soins intensifs de l’hôpital Jawaharlal-Nehru. Elle est soupçonnée d’avoir eu recours à un avortement durant le mois d’août chez un médecin de l’Etat. Celui-ci a été arrêté et traduit devant le tribunal.

L’état de santé d’une jeune habitante de Curepipe, originaire de la Grande Ile, suscite de vives inquiétudes pour les médecins de l’hôpital de Rose-Belle. Agée d’une vingtaine d’années, cette Malgache se serait fait avorter par un médecin de l’Etat. Le délit a été commis au domicile de celui-ci à Beau-Bassin il y a quelques semaines.

Employée dans une usine de textile, elle aurait préféré avoir recours à cette pratique que de devoir se retrouver enceinte, ce que lui interdit son contrat. C’est le 19 août dernier qu’elle s’est rendue chez ce médecin pour lui faire état de son inquiétude de devoir accoucher d’un enfant. Elle était alors accompagnée de son compagnon et de sa sœur, tous deux également employés dans une usine de textile.

Ce n’est que quelques jours plus tard que la jeune femme a commencé à avoir des virulentes douleurs au bas-ventre. Ne pouvant plus les supporter, elle décide de se rendre chez le médecin en question, toujours en compagnie de sa sœur. Ne sachant pas quoi faire, le gynécologue lui a alors conseillé de se rendre à l’hôpital.

L’état de santé de la jeune femme n’a cessé de se détériorer. C’est là que la sœur de cette dernière a préféré appeler un taxi pour la transporter à l’hôpital Jawaharlal-Nehru de Rose-Belle, où elle a aussitôt été admise aux soins intensifs.

Le cas ayant par la suite été référé à la police, le domicile du médecin a été perquisitionné. Plusieurs instruments médicaux y ont été saisis. Interpellé, ce médecin de l’Etat nie avoir pratiqué un avortement sur la jeune femme. A ce jour, aucune charge n’a été retenue contre le médecin.