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Corps calciné à Sable-Noir: accusé d’assassinat, il recouvre la liberté

16 mai 2020, 21:45

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Corps calciné à Sable-Noir: accusé d’assassinat, il recouvre la liberté

Rs 500 000. C’est la caution imposée à Hansley Mamedy, maçon de son état, par la Bail and Remand Court, en ce 15 mai. Il est accusé d’assassinat et la police lui reproche d’avoir brûlé, à l’aide d’un produit corrosif, le corps de France Yvon Vellien, qui était enveloppé dans un matelas.

Le suspect, âgé de 19 ans, a demandé la libération conditionnelle par le biais de son avocat Me Yousuf Azaree. Et la cour a accédé à sa requête.

Il ne savait pas que le matelas enveloppait un cadavre, avait-il confié à la police, jeudi, en présence de son homme de loi. «Ma mère m’avait donné un coup de fil pour me dire qu’on devrait se débarrasser d’un matelas, rempli de punaises. Je n’ai fait qu’exécuter sa demande sans pour autant toucher à rien.»

C’est le 14 décembre 2019 que le corps calciné de France Yvon Vellien, 41 ans, a été retrouvé sur la plage de Sable-Noir, Grande-Rivière Nord-Ouest. Yvon Vellien aurait appris que sa concubine Catherine Antoine entretenait une liaison avec Jordan Henri Gujadhur.

La police était par la suite remonté jusqu’à trois suspects, dont Hansley Mamedy, fils de Catherine Antoine. Jean Marie Martin, l’ami du jeune homme, a également été placé en état d’arrestation sous une accusation d’«aiding and abeting the commission of murder».

Jean Marie Martin, âgé de 17 ans, raconte qu’il se trouvait en compagnie de son ami de 19 ans le jour du drame. «Mon ami avait reçu un appel de sa mère, lui demandant de chercher quelqu’un pour se débarrasser d’un vieux matelas et c’est là que mon ami m’a sollicité pour l’aider», avait confié l’ami, en présence de son homme de loi, Me Ashik Toorabally.

Il dit avoir conduit une voiture pour aller récupérer le matelas à Cité Vallijee. Ce, même s’il n’avait pas de permis. «La voiture ne m’appartient pas et c’est là que j’ai rencontré deux messieurs qui ont placé le matelas, dans la voiture. Je ne les connais pas. Le matelas puait l’urine», poursuit le suspect.

Une fois arrivé à la plage de Sable-Noir, il dit avoir croisé ces deux hommes à bord d’une moto. «Une fois de plus, ce sont eux qui ont retiré le matelas de la voiture. Je n’ai fait que transporter le matelas et ne savait pas qu’un cadavre y était enveloppé.»