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[Vidéo] Protection order: Fazila Jeewa-Daureeawoo envisage de revoir la loi

10 juillet 2017, 15:17

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[Vidéo] Protection order: Fazila Jeewa-Daureeawoo envisage de revoir la loi

«S’il faut revoir la loi pour renforcer la sécurité d’une personne protégée par un protection order, on le fera.» Déclaration de la ministre de l’Égalité du genre, du développement de l’enfant et du bien-être familial, Fazila Jeewa-Daureeawoo, à l’issue d’un séminaire de deux jours co-organisé par le Centre international de l’Union africaine pour l’éducation des filles et des femmes en Afrique, à l’hôtel Intercontinental, Balaclava, lundi 10 juillet.

Ce, suivant la mort d’Anju Umawatee Somrah, poignardée par son époux ce dimanche 9 juillet à Flacq, alors qu’un protection order avait été é mis contre lui. «J’attendrai la fin de l’enquête pour faire les déclarations appropriées.»

La ministre Fazila Jeewa-Daureeawoo a en outre commenté le meurtre de l’Écossaise Janice Faman à Albion. Elle a soutenu que le fils adoptif de dix ans de la victime a été pris en charge par la Child Development Unit. L’enfant, qui a ainsi été placé dans un shelter, est suivi par des psychologues et des travailleurs sociaux.

Concernant les demandes de visites, la ministre devait souligner que c’est du ressort de la Major Crime Investigation Team. Et à la fin de l’enquête, elle envisagera le placement de l’enfant dans une famille d’accueil. «Il faudra voir le côté légal car il s’agit là d’un enfant adoptif. Nous allons voir si c’est une adoption simple ou plénière…»

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Par ailleurs, la ministre de l’Éducation, Leela Devi Dookun-Luchoomun, a indiqué lors du séminaire qu’il faut s’assurer que plus de filles s’intéressent à la science et à la technologie à l’avenir. «Le développement est aujourd’hui lié à la technologie et à la science. Nous avons constaté que très peu de filles étudient l’ingénierie à Maurice», a-t-elle fait ressortir.

«On pense que ce sont des sujets difficiles à apprendre. Ce n’est pas vrai du tout. Notre présidente de la République, Ameenah Gurib-Fakim, est un bon exemple à suivre. Il y a un certain nombre d’étudiantes de l’université de Maurice qui font des études en sciences, nous voulons qu’elles soient en plus grand nombre à l’avenir…»