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[Vidéo] Le football est-il plus excitant qu'une voiture de sport ?

4 juin 2017, 20:30

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[Vidéo] Le football est-il plus excitant qu'une voiture de sport ?

À l'approche de la finale de la Ligue des champions – le match de l'année pour les amateurs de football – rien ne pourrait davantage passionner les amateurs de ballon rond, même pas un tour de circuit de Formule 1 à bord d'un bolide conduit par un pilote de course professionnel.

Tout au long de la compétition, Nissan a travaillé avec l'université de Loughborough sur une série d'expériences destinées à comprendre et quantifier le niveau d'excitation qui s'empare des supporteurs les plus ardents du beau jeu. Certaines de leurs découvertes ne manquent pas de surprendre.

Lorsque les supporteurs, harnachés à un équipement d'enregistrement de leurs signes vitaux, regardaient un match au stade, leur rythme cardiaque moyen augmentait de 39% au cours des 90 minutes de la partie, atteignant en moyenne 91 battements par minute (BPM), avec un pic à 124 BPM.

 

Pour contextualiser ces résultats, les mêmes sujets sont ensuite montés dans le siège passager d'une Nissan GT-R sur le circuit de Spa-Francorchamps (Belgique), leurs signes vitaux étant là encore enregistrés.

Même à bord de l'une des voitures les plus rapides en courbe du marché, le rythme cardiaque des passagers n'augmentait en moyenne que de 37% ; de plus, même si le pic était plus haut (136 BPM contre 124), la moyenne du rythme respiratoire et son pic (respectivement 15 et 35 respirations par minute) étaient identiques devant le match de football et sur le circuit de Formule 1.

«Dans ces deux expériences, le rythme cardiaque des fans de football et des passagers de la Nissan GT-R était en gros comparable, augmentant lors des moments forts, comme on pouvait s'y attendre : par exemple lorsqu'un but était inscrit ou dans un virage serré», explique Dale Esliger, du département de sciences du sport de l'université de Loughborough. «Les principales différences constatées concernaient les réactions physiologiques des passagers de la voiture de sport et des supporteurs de football. Pendant le match, le rythme respiratoire augmentait puis diminuait, car les spectateurs retenaient leur souffle lors des actions clés, ce qui montre que l'évolution de leur niveau d'excitation pendant les 90 minutes du match ressemblait plutôt à une montagne russe émotionnelle.»

Toutefois, même si regarder votre équipe préférée disputer un match couperet de Ligue des champions surpasse les sensations fortes provoquées par le circuit de course automobile, un tout autre genre de conduite peut générer les mêmes sensations physiques et mentales que les sports extrêmes.

En 2013, Audi et le Massachusetts Institute of Technology (MIT) ont entamé une étude à long terme destinée à cataloguer (afin de l'atténuer un jour) l'impact physique et mental négatif causé par le fait de conduire dans différentes situations routières quotidiennes. Ils ont découvert que dans certains cas, le rythme cardiaque et le rythme respiratoire du conducteur montaient dans le rouge : «Les données que nous avons recueillies sont fascinantes. Une étude montre qu'être percuté sur le côté par une autre voiture sans l'avoir vue arriver peut être presque aussi stressant que de sauter d'un avion», explique Filip Brabec, directeur du management produit chez Audi of America, au sujet de ces recherches.