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Paris SG: cette fois, Thiago Silva est prêt

25 février 2017, 18:31

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Paris SG: cette fois, Thiago Silva est prêt

Il a manqué «LE» match de la saison des Parisiens, brillamment remporté 4-0 contre Barcelone: le capitaine du Paris SG Thiago Silva, remis d'une blessure à un mollet, doit cette fois être au rendez-vous du choc contre l'Olympique de Marseille, dimanche (20h00 GMT) au Vélodrome.

Retour sur un forfait qui a fait beaucoup parler, entre thèse d'une blessure réelle qui risquait de s’aggraver et celle d'un joueur friable mentalement à l'approche des sommets.

Tout commence quand, la veille de la réception du grand Barça en huitième de finale aller de Ligue des champions, le PSG officialise l'absence du joueur, sans donner de détail. Une source proche du club évoque alors auprès de l'AFP une «gêne persistante au mollet gauche».

Sur son compte Instagram, «O Monstro» étale ensuite le 14 février toute sa frustration de ne pas être sur la pelouse le soir même: «J'ai fait de mon mieux, comme je le fais chaque jour, pour tenter d'être sur le terrain lors d'un match d'une telle importance. Malheureusement, cela n'a pas pu se faire, et maintenant, il ne me reste plus qu'à soutenir mes coéquipiers».

'Forte douleur'

Le capitaine, récemment prolongé au PSG où il est désormais sous contrat jusqu'en 2020, assiste ensuite depuis les tribunes du Parc des Princes à la démonstration parisienne, qu'elle soit collective ou individuelle.  Car sa doublure Presnel Kimpembe, à 21 ans et pour son premier match de Ligue des champions, bluffe l'Europe du football sans trembler face à Neymar ou Luis Suarez, se permettant même de bousculer le roi «Leo» Messi.

A l'origine de ce feuilleton, il y a un choc reçu lors du match contre Lille (2-1), le 7 février, une semaine avant PSG-Barça. Thiago Silva dit avoir «ressenti une forte douleur», qui ne s'est donc pas estompée malgré tous les efforts du défenseur central, comme il l'a déploré le jour de la Saint-Valentin.

L'éclatante victoire parisienne a certes remisé au second plan ce forfait de dernière minute, une habitude dommageable pour le PSG souvent privé de joueurs majeurs avant les grandes échéances européennes, celles qui importent le plus aux yeux de l'état-major du club.

Mais certains médias ont donc douté de la réalité de la douleur de Thiago Silva, forçant l'entourage du joueur à réagir. «Comme tous les grands joueurs, il vit pour ce genre de grands matches, et il était vraiment très déçu de ne pas pouvoir jouer», a ainsi déclaré un proche du joueur de 32 ans dans les colonnes du Parisien.

Fragilité?

Selon le quotidien, le Brésilien a préféré ne pas prendre le risque d'aggraver sa blessure, lui qui a connu plusieurs pépins physiques sérieux depuis son arrivée au PSG (biceps gauche en janvier 2013, cuisse gauche à l'automne 2013 puis 2014, sortie dans les 20 premières minutes du quart de finale aller contre Barcelone en avril 2015).

Pour d'autres, le joueur serait «fragile» psychologiquement. Son passé ne plaide pas pour lui: tout le monde se souvient de ses larmes au moment d'une séance de tirs au but au Mondial-2014. Cette scène avait sérieusement écorné son image et motivé ensuite sa mise à l'écart par Dunga, pour qui «les hommes, ça ne pleure pas dans ces moments-là»

Il a depuis été rappelé en Seleçao, sans regagner sa place de titulaire.

Difficile pour autant d'affirmer que Thiago Silva se liquéfie à l'approche des grands matches, ou qu'il ne répond pas présent dans les joutes européennes. C'est lui qui avait le qualifié le PSG en quarts de finale de l'édition 2015 de Ligue des champions, d'une tête rageuse en prolongation contre Chelsea. Il a aussi régulièrement été le meilleur parisien sur la pelouse dans les matches couperets.

Et si l'enjeu sportif n'est pas le même, il devrait bien être là dimanche à Marseille, face à 65.000 supporters hostiles, alors que le PSG est lancé dans une haletante course-poursuite, trois points derrière le leader monégasque. Et comme il a une réputation de «meilleur défenseur du monde» à défendre, et qu'il réalise la saison la plus prolifique de sa carrière (déjà 6 buts en 28 matches), l'OM devra anticiper une réaction d'orgueil.