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Dénonciations de collégiennes: l’Ombudsperson for Children enquête sur le Sodnac SSS

10 septembre 2014, 20:27

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Dénonciations de collégiennes: l’Ombudsperson for Children enquête sur le Sodnac SSS

Une enseignante rarement présente à l’école depuis le deuxième trimestre, une autre qui passerait son temps à bavarder en classe, un autre encore qui utiliserait un langage «dont l’indécence est sans limites» en classe… Autant d’allégations formulées par des élèves de Sodnac SSS dans une lettre adressée à l’Ombudsperson for Children et au ministère de l’Éducation.

 

Une enquête a été ouverte et le premier a exigé du second un rapport dans les 15 jours à venir. La rectrice  de l’établissement s’est rendue, le lundi 8 septembre, au bureau de l’Ombudsperson pour s’expliquer.

 

Dans la lettre, dont l’express a pu se procurer une copie, les collégiennes citent les noms des enseignants qui, selon elles, ne feraient pas convenablement leur travail. Elles tiennent pour responsable la rectrice qui «est toujours occupée et n’a jamais le temps pour nous».

 

L’express a tenté d’obtenir la version de la rectrice. Cette dernière a fait comprendre qu’elle n’est pas autorisée à parler à la presse sans l’aval du ministère.

 

Toutefois, dans les milieux concernés, on indique que la rectrice subirait des représailles suivant sa volonté d’instaurer de la discipline, surtout par rapport à l’absentéisme. D’ailleurs, alors qu’elle officiait à Ébène SSS (filles) l’année dernière, elle avait provoqué l’ire des collégiennes, qui avaient organisé une manifestation pour protester contre son «excès de discipline».

 

Au département de l’Ombudsperson for Children, un responsable explique que si nécessaire, des officiers seront envoyés au collège pour recueillir des informations. Au ministère de l’Éducation, on dit collaborer pleinement à l’enquête.

 

Cependant, le président de l’Education Officers Union, Ally Yearoo, trouve «dommage» que les filles du Sodnac SSS se soient tournées vers l’Ombudsperson. «Cela prouve que le ministère de l’Éducation n’a pas de cellule adaptée pour s’occuper de ce genre de cas.»