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Déchets électroniques: les Mauriciens n’ont pas la conscience verte

28 juin 2014, 18:55

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Déchets électroniques: les Mauriciens n’ont pas la conscience verte

Plus de 7 584 tonnes de déchets électroniques sont produites par an à Maurice. Mauritius Telecom (MT), à travers sa fondation, a permis de recueillir 11 tonnes de batteries usagées depuis le lancement de sa campagne, il y a quatre ans. C’est ce que révèle le rapport annuel 2013 de l’organisme, rendu public il y a environ deux semaines.

 

Maurice importe 20 millions de batteries annuellement. Quant aux portables, il y en a 1,14 million en circulation actuellement, car de nombreuses personnes en possèdent deux. Un utilisateur change de batterie ou de smartphone en moyenne tous les 18 mois, selon wirefly.org.

 

Il existe deux moyens de traiter les piles et portables usagés. L’utilisateur peut les donner à MT à travers son réseau de collecte. Sans frais, il les dépose dans des boîtes conçues à cet effet installées à travers le pays. Le projet CSR de MT finance l’acheminement de ces déchets vers l’île de la Réunion, d’où ils sont exportés vers l’Europe pour être traités.

 

La Solid Waste Management Division du ministère des Collectivités locales a également lancé une campagne auprès des mairies pour l’installation de 50 boîtes réparties dans 12 collectivités locales pour ramasser les batteries et portables usagés. La Mauritius Scouts Association, en partenariat avec la Mauritius Telecom Foundation, s’est aussi lancée dans le recyclage de ces polluants, à travers le programme «Je recycle les mobiles et les piles» qui a été officiellement lancé ce samedi 28 juin.

 

Une autre méthode consiste à faire appel à une compagnie qui traite ces déchets. Il y en a une dizaine en activité dans ce secteur. L’utilisateur devra payer les frais de transport et de traitement des déchets, et les prix varient selon le volume en kilos. Toutefois, de nombreux Mauriciens préfèrent garder leurs portables usagés.

 

Même le concept Green IT n’est resté qu’un slogan.Les initiatives comme celles du ministère des Technologies de l’information et de la communication visant à réutiliser ses ordinateurs ne sont pas nombreuses. Pourtant,c’est un argument pour les entreprises d’investir moins dans le matériel physique et de choisir les plateformes virtuelles,comme le cloud computing.