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Maltraitance et abus au travail: il y a encore du boulot
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Maltraitance et abus au travail: il y a encore du boulot
Plusieurs entreprises ont placé des caméras de surveillance sur les lieux de travail. La majorité sert à contrôler les va-et-vient des personnes qui circulent dans la cour des compagnies. Or, une usine spécialisée dans la fabrication de vêtements située dans les hautes Plaines-Wilhems, a fait installer des caméras près des lavabos non loin des toilettes. Ce qui constitue un délit soutient le syndicaliste Fayzal Ally Beegun. Il en a même déjà informé le ministère du Travail. «J’ai demandé aux officiers qui iront sur place de voir si ces caméras installées ne captent que les images ou aussi les sons.»
Il a également déposé une plainte auprès de la Special Migrant Unit car les employés de cette compagnie lui ont également fait part des cas de maltraitance qu’ils subissent. «Le responsable qui est un étranger, leur parle d’une manière abusive. Il les humilie devant leurs collègues. Et ce n’est pas uniquement les travailleurs étrangers qui subissent ce genre de comportement. Les Mauriciens aussi passent dans le bain.»
Le syndicaliste est aussi en présence d’irrégularité concernant les heures de travail des travailleurs étrangers au sein d’une compagnie de distribution de carburant. «On a fait comprendre que ces travailleurs débutent tous les jours à 7 heures et terminent à 23 heures, et cela six jours sur sept. Je suis d’accord que certains fassent des heures supplémentaires, mais dans cette situation, je pense que cela est plus de l’exploitation que de rémunération. Je viens d’en informer le ministère du travail.»
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