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Congés forcés dus au mauvais temps: le personnel enseignant dit pouvoir rattraper les cours perdus

6 février 2023, 09:00

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Congés forcés dus au mauvais temps: le personnel enseignant dit pouvoir rattraper les cours perdus

Depuis la rentrée du 11 janvier, prévue le 10 janvier mais repoussée à cause du mauvais temps, les élèves ont eu sept jours de congé forcé. Les enseignants sont des professionnels qui savent comment gérer le programme qu’ils ont dans le temps imparti. C’est l’affirmation du président de la Government Teachers Union (GTU), Vishal Baujeet. Pour lui, rien ne sert de s’alarmer comme le font certains parents. Encore moins de pénaliser les enfants en réduisant les jours de congé scolaire. «Les enfants ont aussi besoin d’un temps pour souffler.» Concernant le retard pris dans le programme scolaire en ce début d’année, aucun risque, avance notre interlocuteur. «Les professeurs savent comment adapter le programme d’études aux besoins des enfants. Ils pourront compléter le programme sur une année car le deuxième trimestre est plus long. Le plus gros du travail se fera durant cette période.»

Certains cours sont dispensés à la télévision nationale. «À la place de rien, les enfants peuvent toujours suivre ces cours et attendre les classes en présentiel pour mieux comprendre.» En parlant des cours à la télévision, il ne serait pas contre l’idée que certaines choses soient revues afin d’améliorer leur contenu. «Quand les classes vont reprendre, les enseignants vont devoir reprendre ce qui a été dit pour voir si les enfants ont compris.» Toutefois, les parents ont aussi un rôle à jouer. «En attendant que les classes reprennent normalement, les parents peuvent prendre du temps et faire un peu de lecture avec leurs petits.» Néanmoins, Vishal Baujeet espère que le mois de février ne réservera pas trop de surprises. «Tout repose entre les mains de la station de la météo qui donnera les infos au ministère de l’Éducation. Il adoptera les mesures dans l’intérêt des enfants.»

C’est aussi la ligne de pensée d’Arvind Bhojun, président de l’Union of Private Secondary Education Employees (UPSEE). «La priorité est de protéger les enfants.» En début d’année, les professeurs ont déjà en tête comment s’adapter face aux chamboulements que provoque dame Nature. «Nous avons jusqu’en octobre pour rattraper notre retard.» Les cours en ligne sont d’une grande aide dans l’apprentissage des collégiens. «Nous arrivons à garder les enfants connectés, mais nous ne savons pas si tous suivent ces cours. Une fois de retour au collège, nous ne pouvons pas enchaîner sur ce qui a été montré. Il faudra à nouveau reparler de ce qui a été diffusé.» Il faudrait que les cours en ligne aient plus de poids. «Il aurait été judicieux de nous demander de venir sur un board. Tous ensemble, nous aurions pu prendre une bonne décision, afin d’uniformiser les cours en ligne.»

Il relève des lacunes à ce sujet, et pense que la confrontation des idées pourrait améliorer la qualité des cours en ligne. «Nous nous retrouvons soit à patiner sur place soit à reculer…» C’est aussi le ressenti de la Government Secondary School Teachers’ Union GSSTU). Pour l’un de ses membres, il y a beaucoup de fine tuning à faire dans ce domaine. «Il faut penser aux familles nombreuses. Est-ce qu’elles peuvent se permettre d’offrir ces cours à leurs enfants ?» Cependant, il avance qu’il n’y a pas réellement de retard dans le cursus scolaire à ce jour. «Les jours fériés peuvent aussi tomber en semaine. Cette année, plusieurs sont les week-ends. Est-ce que l’on va demander de remplacer ces jours perdus Nous allons pouvoir finir le programme jusqu’à la fin de cette année.»