Publicité

Le premier Covid-infecté de Surat remercie l'hôpital ENT et son patron Suren Surat

10 avril 2021, 21:30

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Le premier Covid-infecté de Surat remercie l'hôpital ENT et son patron Suren Surat

La nouvelle est tombée le vendredi 5 mars : les premiers cas locaux de Covid-19 sont recensés chez SKC Surat à Wooton. Suren Surat reçoit un appel du ministère de la Santé et une équipe médicale demande à se rendre à la compagnie pour faire un dépistage parmi le personnel. Trois employés sont diagnostiqués positifs. Ils ont recouvré la santé et l’un d’entre eux a accepté de témoigner.

Cet homme de 46 ans originaire de Vacoas peut enfin respirer la joie de vivre car il jouit d’une bonne santé. Employé chez SKC Surat depuis plus d’une vingtaine d’années, il ne tarit pas d’éloges sur son directeur Suren Surat qui, dit-il, a été bienveillant pendant son traitement à l’hôpital ENT. Celui qui travaille à la préparation des produits fait ressortir n’avoir été qu’à son travail et ses sessions de prières. Il ajoute n’avoir pas été en contact avec des personnes sortant de l’étranger ni à SKC Surat ni dans son lieu de culte. Comment a-t-il contracté ce virus, les officiels de la Santé ne le lui ont pas dit.

Cet homme est un vrai battant qui n’a pas baissé les bras après avoir su qu’il a été testé positif au Covid-19. «Depuis le lundi 1er mars, je ne me sentais pas en forme et j’ai dormi jusqu’à fort tard. Mon superviseur m’a appelé pour me demander la raison de mon absence et je lui ai expliqué que j’étais malade. Je me suis ensuite rendu au dispensaire non loin de chez moi. J’avais des courbatures et j’ai pensé que j’avais une grippe due à un changement de temps. Le mardi 2 mars, malgré les médicaments, je n’étais toujours pas en forme, je suis parti à l’hôpital de Candos. Le docteur m’a ausculté et m’a dit que ma gorge était enflammée ainsi que mes oreilles.» Il a eu droit à des antibiotiques.

Le mercredi, le quadragénaire était toujours mal en point quoi qu’il ait commencé à prendre des antibiotiques. «J’ai dû envoyer des congés maladie à mon employeur.» Il s’est à nouveau rendu à l’hôpital où cette fois-ci, on lui demande de faire un test PCR. Le rendez-vous pour le test est fixé au jeudi. «Je n’étais aucunement inquiet du résultat du test.»

Dans l’après-midi du jeudi, le personnel de l’hôpital l’appelle pour lui demander où il se trouvait. «Je leur ai répondu que j’étais à la maison et on m’a demandé de ne pas bouger car un docteur allait venir chez moi pour un second test PCR. J’ai gardé mon calme et il est venu à la maison.»

Le vendredi 5 mars, le médecin l’appelle et lui confirme que son test PCR s’est révélé positif. «Ils m’ont prévenu qu’une ambulance allait venir me prendre. Je n’ai pas avisé les membres de ma famille sur le coup pour ne pas les paniquer. C’est à travers des médias qu’elle a appris que la compagnie SKC Surat avait des cas positifs et c’est là que mes frères ont appris la nouvelle. Quant à moi, j’ai préparé mes affaires pour me rendre à l’hôpital ENT en toute sérénité.»

Le Vacoassien ajoute que les traitements se sont bien passés. «J’ai été encadré par des membres du personnel médical qui m’ont demandé de suivre leurs instructions à la lettre. Je leur ai fait confiance quant aux soins qu’ils allaient me prodiguer. Je suis chanceux que mon état de santé ne se soit pas détérioré ou qu’il fallait me mettre sous respiration artificielle.»

L’employé de SKC Surat a été moralement encouragé quand il a vu quelques-uns de ses amis admis à l’hôpital. «On s’est serré les coudes pour garder un état d’esprit positif afin de sortir de ce traitement plus grandi et je peux vous assurer que c’est le cas. J’ai fait ma quarantaine sans aucun symptôme.»

Après son traitement, il a été transféré dans un hôtel pour 18 jours puis il est rentré chez lui. «Je remercie le personnel soignant à l’hôpital ENT ainsi que mon patron. Je suis parmi les premiers qui ont travaillé chez SKC Surat et je ne regrette pas d’avoir connu mon directeur car Suren Surat a été très bienveillant envers moi lors de la quarantaine. Le département des ressources humaines a pris de nos nouvelles pour voir si on ne manquait de rien. J’ai eu un soutien moral de mon employeur.»

Il demande aux Mauriciens de suivre les consignes et il explique qu’à travers la prière, Maurice va sortir de cette mauvaise passe.