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MIR SAT1: le nanosatellite mauricien arrivé au Japon

18 février 2021, 20:04

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MIR SAT1: le nanosatellite mauricien arrivé au Japon

Le nanosatellite MIRSAT1 a foulé le sol du pays du Soleil levant dimanche. La Japan Aerospace Exploration Agency (JAXA) a pris réception du nanosatellite mauricien en provenance de Clyde Space, société située à Glasgow, en Écosse, qui a construit l’engin spatial selon les spécifications des chercheurs mauriciens. Cette étape importante a été suivie par le ministère de la Technologie, Deepak Balgobin, par vidéoconférence, lors la réception du nanosatellite par l’équipe d’ingénieurs nippons. Ils ont déballé le MIR-SAT1 et ont fait une démonstration du placement de l’engin dans sa nacelle de lancement. 

D’ici mai, le MIRSAT1 sera installé dans sa nacelle sur le lanceur SpaceX-22, à Tsukubu, au Japon, qui fera le voyage jusqu’à la Station spatiale internationale pour être mis en orbite. Une fois en orbite, les informations vont parvenir au Mauritius Research and Innovation Council (MRIC), qui aura une station au sol pour recevoir les images et les données satellites. Cellesci seront utilisées pour le renforcement des capacités dans le domaine des technologies spatiales et satellitaires à Maurice dans la gestion de catastrophes. 

Ce projet innovateur est dirigé par une équipe d’experts du MRIC, qui opère sous l’égide du ministère de la Technologie de l’information, de la communication et de l’innovation, sous le programme des Nations unies, notamment l’United Nations Office for Outer Space Affairs (UNOOSA) et la JAXA. Le coût total de ce projet est de Rs 22 millions. Il a été financé par le MRIC sous le National Innovation Fund. 

C’est quoi des nanosatellites ? Les nanosatellites sont des satellites artificiels de petite taille, mesurant quelques dizaines de centimètres de côté. Apparus depuis 10-15 ans, ces objets ont d’abord attiré l’attention des scientifiques du fait de leur faible coût par rapport aux missions spatiales habituelles. La plupart des nanosatellites universitaires sont conformes à la norme «cube sat», qui préconise une structure modulaire composée d’une à six unités de 10x10x10 centimètres cubes, pouvant avoir une masse de 1 à 10 kg. 

Ces dimensions sont suffisantes pour réaliser les fonctions de base du satellite (la communication, l’électronique, la navigation, etc.) et pour porter une «charge utile» permettant au satellite de remplir sa mission scientifique.