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Un salon de beauté opérant comme maison close à Curepipe

31 juillet 2020, 17:58

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Un salon de beauté opérant comme maison close à Curepipe

La police a perquisitionné le jeudi 30 juillet à la Route royale à Curepipe un salon de beauté soupçonné d’opérer comme une maison close. L’ironie veut que ce jeudi 30 juillet on célébrait la journée mondiale de la traite d’êtres humains.

Quatre femmes travaillant dans ce salon ont été arrêtées. Elles ont avoué s’engager dans des rapports sexuels avec des clients contre paiement. Deux hommes qui étaient en compagnie de deux de ces femmes ont été interpellés.

La propriétaire  de ce salon âgée de 32 ans et habitant Lallmatie a elle aussi été arrêtée peu après. Les enquêteurs n’écartent pas la possibilité qu’elle soit poursuivie sous une accusation de trafic humain.

C’est sur la base de certaines informations et après des heures de surveillance que le surintendant de police Suryaduth Ruhomah, responsable de la Criminal Investigation Division (CID) de la Central Division, a monté cette opération aux alentours de 13 heures avec le concours des hommes de la CID de Vacoas, Phoenix et Eau-Coulée avec le soutien de l’inspectrice Fowdar de la CID.

Ce raid a permis d’appréhender quatre esthéticiennes. Elles sont une femme de 32 ans de Goodlands, une habitante de Souillac de 27 ans et deux Mahébourgeoises de 32 ans. La femme de 27 ans se trouvait dans une cabine en compagnie d’un vendeur de 39 ans habitant Forest-Side, tandis qu’une des deux Mahébourgeoises  était-elle avec un planton de 51 ans habitant Curepipe et qui était à moitié dévêtu.

Au cours de la perquisition policière, les policiers ont saisi dix préservatifs et la somme de Rs 1600 soupçonnée de provenir de l’argent payé par des clients. La propriétaire ainsi que les quatre esthéticiennes ont passé une nuit au centre de détention de Vacoas. Ce vendredi matin elles ont dû fournir une caution devant le tribunal de Curepipe pour leur remise en liberté conditionnelle.

Elles  répondent toutes d’une accusation provisoire de keeping brothel.