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Propos et vidéos offensants contre le Premier ministre: une amende de Rs 25 000 pour l’internaute Karishma Randhay

30 juillet 2020, 15:47

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Propos et vidéos offensants contre le Premier ministre: une amende de Rs 25 000 pour l’internaute Karishma Randhay

Rs 25 000. C’est l’amende que devra payer  Karishma Randhay après que la magistrate Navina Parsuramen de la Cour intermédiaire lui ait imposé cette sentence en ce 30 juillet.

La condamnée, une internaute avait en effet partagé la photo du Premier ministre, Pravind Jugnauth sur sa page Facebook le 18 janvier 2018 tout en y ajoutant des commentaires injurieux à l’égard du chef du gouvernement. D’où l’accusation formelle de using an information and communication service for purpose of causing inconvenience to a person en vertu de la Computer Misuse Act qui avait été logée contre elle.

Pour rappel, Karishma Randhay connue comme Shweta et âgée de 27 ans avait par le biais de sa déposition expliqué les circonstances portant sur sa décision de partager ce lien. «J’ai eu ce lien sur Pravind Jugnauth sur le site Pornhub et c’est ainsi que je l’ai partagé sur ma page Facebook.»

Or, la magistrate a décortiqué le but et l’intention d’avoir partagé un tel ‘post’. Pour elle, le fait d’avoir ajouté un ‘smiley face’ au post pris du site pornhub, par rapport à une personnalité publique confirme la thèse de ‘causing inconvenience’ à l’autrui. 

«She considered the post to be risible such that she had to share for others to see and went as far as adding a smiley face to said intentions were the least innocent. Facebook being a popular global networking website falls squarely within definition of an information and communication service as per section 2 of ICTA» observe-t-elle.

Tirant à boulets rouges sur l’habitante de Rose-Hill, la magistrate avait lors de son jugement, évoqué la liberté d’expression. «Il ne faut pas oublier que la liberté d’expression, bien qu’un droit garanti par la Constitution, ne peut et ne doit pas être violée. Il est trop facile de publier n'importe quoi sur les réseaux sociaux et de revendiquer son innocence,» poursuit Navina Parsuramen qui est d’avis que tout dommage est fait à la minute même où un message ou photo est partagé atteignant de nombre de destinataires en quelques secondes qui dit-elle, ne peut être sous-estimé.