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Couvre-feu sanitaire: l’hospitalité mauricienne au secours d’un couple français

19 mai 2020, 21:00

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Couvre-feu sanitaire: l’hospitalité mauricienne au secours d’un couple français

Ils étaient résidents dans l’île depuis plus de quatre ans. Toutefois, selon le plan tout tracé de Claude et Marie Stresser, un couple de Français de 70 et 65 ans, avril 2020 devait être le mois de retour dans leur pays, après quatre belles années de retraite sous le soleil mauricien. Tout était prévu. Tout sauf une pandémie nommée Covid-19.

Leur vol retour avec Air Austral, initialement programmé le 14 avril, a été annulé. Pareil pour les autres dates qui ont suivi. Cela, alors que le couple, en prévision de son départ, avait déjà résilié le bail de sa maison, vendu sa voiture, fermé son compte en banque ici et expédié toutes ses affaires dans des caisses par cargo.

«Entre-temps nous avons joint l’ambassade de France à Maurice, afin de parler du cas de nos parents qui se sont retrouvés confinés sans solution et avec juste deux valises», nous a confié leur fille Sonia, par messagerie de France. Fort heureusement que le couple Stresser, tombé sous le charme de l’île pendant des vacances, avant de décider de s’y installer, a pu compter sur l’hospitalité et la générosité mauriciennes.

«On est reconnaissants»

En dépit de la résiliation du bail, la propriétaire de la maison à Grand-Baie leur a gentiment permis de continuer à y habiter. Quant au couple qui a acheté leur voiture, il leur a permis de la garder le temps qu’ils étaient bloqués au pays alors même qu’il l’avait déjà payée.

«Tout le monde a été si adorable. Quelques jours après, l’ambassade de France à Maurice a contacté mes parents pour les informer qu’un vol Air France, affrété pour les Français désireux de rentrer, décollerait le 16 avril», poursuit Sonia. Nouveau branle-bas de combat pour trouver, cette fois-ci, des billets d’avion. Ce que Claude et Marie Stresser ont finalement réussi.

Depuis, le couple est rentré d’abord à Paris avant de prendre un autre vol pour se rendre chez sa fille. «Après leur magnifique aventure mauricienne et cette jolie parenthèse ensoleillée pendant la retraite, ils se sont confinés chez nous avec mon mari, mes trois fils et moi. Tout s’est finalement bien passé et nous sommes reconnaissants envers tous.»

Le récit du couple Stresser a également été publié dans le Midi Libre, journal local à Aubord, petit village près de Nîmes, dans le sud de la France.