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Procès: accusé du viol de sa belle-fille, le suspect nie les faits

18 février 2020, 11:15

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Procès: accusé du viol de sa belle-fille, le suspect nie les faits

Il nie les accusations de viol portées contre lui par sa belle-fille. Le procès intenté à R. V., un homme de 62 ans, a été appelé la semaine dernière en cour intermédiaire. L’accusé a plaidé non coupable en présence de son avocat, Me Tony Gukhool.

Les faits qui lui sont reprochés remontent au 31 octobre 2017, à Providence, Quartier-Militaire. Sa belle-fille, alors âgée de 30 ans, avait porté plainte contre lui. Selon la femme au foyer, elle se trouvait seule à la maison pendant que son mari était allé travailler. «J’étais allongée dans ma chambre à coucher en regardant la télé et ma porte était ouverte. J’ai vu mon beau-père se diriger vers une machine à laver qui se trouvait à l’extérieur de la maison. Il habite dans la même cour que moi», raconte la mère de famille.

Or, à un moment donné, son beau-père lui aurait demandé si son mari et son fils étaient à la maison. Ce à quoi elle avait répondu par la négative. «Il est parti pour ensuite revenir. À ma surprise, il est entré dans ma chambre en fermant la porte à clé. Je suis vite descendue du lit pour lui demander ce qu’il faisait là», poursuit la plaignante.

«Pa dir person»

Le vieil homme l’aurait empêchée de bouger en utilisant ses deux genoux et l’aurait violée. Acte qui aurait duré  5 minutes. «J’ai lutté mais en vain et je n’étais pas consentante.»

Toujours selon l’habitante de Quartier-Militaire, l’accusé l’aurait menacée pour qu’elle ne divulgue rien. Ne pouvant pas supporter le regard du beau-père qui, dit-elle, est responsable d’avoir gâché sa relation, elle a décidé de briser le silence. «Mo ti konsider li kuma enn papa… Li ti dir mwa pa dir person sinon li pu met lager ek mo misie ek mwa. Me monn pran kouraz monn rakont mo misie seki finn arive ek linn amen mwa toudswit stasion.»

Une fois la plainte déposée au poste de la localité, la femme n’a pas été en mesure de remettre les vêtements qu’elle portait le jour du viol à la police, vu qu’elle les avait lavés.

Le procès se poursuivra le 10 mars.