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Flic-en-Flac: Ganga Snan, il faut invariablement composer avec les marchands de plage

15 novembre 2019, 15:56

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Flic-en-Flac: Ganga Snan, il faut invariablement composer avec les marchands de plage

C’est le mardi 12 novembre, jour de clair de lune du mois de Kartik, huitième mois du calendrier lunaire, que les Mauriciens de foi hindoue ont célébré la fête Ganga Snan. Cette fête est l’une des plus importantes du calendrier hindou. On y célèbre la déesse Ganga. Tôt le matin ce jour-là, des milliers de gens se déplacent sur les berges des rivières et au bord des plages pour prier.

À midi déjà, la plage de Flic-en-Flac était en mouvement. Les familles venues prier ont profiter pour passer un bon moment avec leur proche. De ce fait, le jour de la fête du Ganga Snan, il y a une ambiance animée sur les plages.

Cette année les familles Reedoye et Acharuz sont venues à la plage publique de Flic-en-Flac pour des prière mais aussi pour en profiter pour passer quelques heures en famille au bord de la plage. Vidwantee, 80 ans confie que chaque année elle va prier au bord de plage pour fêter le Ganga Snan. Ainsi, elle en profite pour passer du temps avec ses petits-enfants.

Les marchands ambulants se font le devoir de venir commercialiser leurs produits aux familles. Ainsi, une ambiance festive y règne où tous les mauriciens peuvent passer du bon temps. Notre équipe a pu repérer quelques marchands qui viennent ici sans faute toutes les années tout comme ceux qui sont là pour la première fois.

Nuzera Ismael, marchand ambulant

Elle, c’est un visage très connu dansla capitale. Pour cause, Nuzera Ismael a pour habitude de vendre des mouchoirs dans la capitale. Toutefois, ce jour-là, elle a décidé de se rendre à Flic-enFlac. Cette fois, elle propose des petits bonhommes de neige lumineux à Rs50 l’unité. «Il faut tout pour faire un monde. Je gagne ma vie en tant que marchand ambulant. La fête du Ganga Snan est bon moyen pour moi de gagner plus.»

Rajkumar Saulick, marchand de fruits locales

Rajkumar Saulick agé de 45 ans, compte plus de 20 ans dans la vente des fruits. Ce mardi le 12 novembre, il en a profiter comme chaque année de s’installer sur la plage avec son échoppe. Ce père de famille estime que la fête du Ganga Snan attire pas mal de personnes sur nos plages. Ce dernier exerce également comme faucheur dans un cimetière. Pour gagner sa vie, il a cumulé deux métiers. «Je suis venu ici aujourd’hui, pour vendre des fruits. Il y a les mangues, les ananas et les letchis. Si, je peux gagner davantage ce jour… pourquoi pas ?», lance-t-il.

Shyam Bissessur, marchand de glaçon râpé

Comment résister au glaçon râpé nappé de sirop ? Shyam Bissessur, marchand de glaçon râpé fait partie de ces incontournables marchands sur nos plages. Cet habitant de Bambous explique qu’il travaille comme chauffeur pour une compagnie de transport. Toutefois, chaque année le jour du Ganga Snan, il fait le nécessaire pour venir commercialiser son glaçon râpé comme à l’époque d’antan avec un bâtonnet.

Kalyani Kednah, vendeuse de plantes

À 46 ans, Kalyani Kednah est venue pour la première fois vendre ses plantes à la plage de Flic-en-Flac. Elle confie que l’année dernière, elle a observé qu’il y avait plusieurs personnes au bord de la plage pour la fête du Ganga Snan. C’est la raison pour laquelle, elle a décidé de suivre ses confrères et s’est déplacée de Rose-Hill pour venir vendre ses plantes. Kalyani Kednah est passionnée des fougères et des succulents. Depuis trois ans, elle a fait de sa passion son métier. Pour une première, elle affirme que c’est une expérience formidable.

Banon Jiban, marchand de sorbet

À l’âge de 54 ans, Banon Jiban est connue pour le fameux sorbet Mona Corona à la foire de Quatre-Bornes. Cela fait plus de trente temps qu’elle commercialise le sorbet Mona Corona. Toutefois, pas question pour elle de manquer la journée de Ganga Snan comme chaque année à Flic-en-Flac. Elle s’est déplacée plus précisément pour la fête du Ganga Snan sachant qu’il y aura beaucoup de personnes sur la plage. Cette mère de famille explique qu’elle a vendu des sorbets depuis son plus jeune âge. Notre interlocutrice explique qu’elle avait pris la relève de ses parents, eux aussi des marchands de sorbet. Le sorbet de Mona Corona est fait maison. Selon Banon Jiban, la préparation est longue soit plus de trois heures. En ce qui concerne les saveurs, elle propose la vanille et l’amande accompagné du pistache, d’ananas caramélisés et du coco. Au dire de Banon Jiban, le jour du Ganga Snan, il y a plusieurs personnes au bord de la plage. C’est un moyen pour elle de gagner un petit peu plus.