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Permis numériques: la police bientôt dotée de lecteurs de cartes

11 novembre 2019, 15:30

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Permis numériques: la police bientôt dotée de lecteurs de cartes

Récemment, un vigile a été arrêté à Pétrin en possession d’un faux permis de conduire. Pour détecter les faux permis, un projet de numérisation est en cours. Les policiers seront en effet prochainement munis de lecteurs de cartes. Mais entre-temps, comment déceler un permis frauduleux ? Explications.

«Nous aurons des appareils pour tout contrôler. Ce sera sous forme de card readers qui permettront de lire et de scanner les informations sur les permis numériques », déclare Anwar Hussein Tulloo, Sub-Inspector à la Traffic Branch. Selon l’inspecteur Shiva Coothen, du Police Press Office, ce sera effectif avec les amendements de la loi.

Cette année, divers cas de faux permis ont été décelés. En effet, plusieurs arrestations de conducteurs ont été faites et des réseaux soupçonnés de fabriquer des faux permis ont été démantelés. Le plus récent est celui d’un vigile en possession d’un permis falsifié à Pétrin.

Comment distinguer un faux permis d’un vrai ? «Tout permis est émis par le Licensing Office par un officier accrédité. Et ce, en vertu des Road Traffic Regulations», déclare Anwar Hussein Tulloo. Jusqu’à aujourd’hui, 850 000 permis ont été émis. Cela inclut des «learners», des permis permanents et ceux des conducteurs décédés. «Sur chaque permis, figure un numéro de série, celui de la carte d’identité du conducteur, de la licence et la date d’émission. Même pour un permis de motocyclette, si la date est provisoire, toutes ces données y sont inscrites», ajoute-t-il.

Les conditions associées au permis de conduire sont aussi spécifiées. Comme par exemple, si celui-ci est valide uniquement pour une voiture automatique ou un véhicule adapté entre autres. De plus, sur la photo du conducteur, deux tampons sont ajoutés. D’après notre interlocuteur, le permis dispose également de trois indicateurs ultraviolets, visibles uniquement à la détection.

Ces dispositifs permettent aux officiers de vérifier toute fraude : «Dès qu’il y a soupçon, nous comparons les données figurant sur le permis à celles de notre base. Lors d’une intervention en route, on peut contacter l’Operation Room de la Traffic Branch pour contrevérifier les informations.»