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Violence conjugale: «Par amour pour lui, je lui pardonnais à chaque fois…»

18 septembre 2019, 16:00

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Violence conjugale: «Par amour pour lui, je lui pardonnais à chaque fois…»

Les cas de maris ou de concubins violents envers leurs épouses ou compagnes font la une ces jours-ci. Frappées, humiliées voire même tuées, des femmes subissent le pire des mains dites «amies».

Elle n’en revient pas d’être toujours en vie. Nadine, 34 ans, a frôlé la mort. Mercredi, une énième dispute a éclaté entre son mari et elle. À l’origine, une vidéo banale retrouvée sur son téléphone, qu’elle venait de recevoir de ses proches à l’occasion de son anniversaire.

La jeune femme affirme qu’elle a été rouée de coups et que son époux a été pris d’une violente colère. «Ce n’est pas la première fois qu’il me frappe. Il me tapait depuis que nous nous connaissons, bien avant le mariage. Mais par amour pour lui, je lui pardonnais à chaque fois. Même si pas une fois il ne s’est excusé!»

Dans la famille, c’est toujours sa grande sœur, Christina, qui vole à son secours à chaque fois qu’elle se retrouve dans le pétrin. Ce fameux soir encore, le neveu de Nadine, voyant que celle-ci est malmenée par son époux, téléphone à Christina.

Cette dernière se rend immédiatement chez sa sœur. «Je n’ai eu qu’un seul réflexe, c’est retirer ma sœur des mains de ce bourreau. Je n’ai pas peur de lui ! Je l’ai emmenée à l’hôpital», raconte Christina.

Du coup, la seule solution pour que Nadine ne soit plus menacée de mort par son mari, c’est qu’elle se réfugie ailleurs. Dans un endroit inconnu de son époux.

Pourquoi n’a-t-elle pas quitté son mari avant ? Ce n’est pas qu’elle n’a pas essayé. «Il a menacé de me tuer si jamais je le quittais. Je dois constamment être accompagnée, je ne peux pas rester toute seule de peur qu’il vienne me harceler ou qu’il me fasse du mal. J’ai souvent pensé à mes enfants et je suis restée. Mais je n’en peux plus», confie Nadine, à bout de force.

Petite-Rivière: sa belle-famille regarde son époux la frapper

<p style="text-align: justify;"><em>&laquo;Ils ont tout simplement regardé et ont ri.&raquo;</em> Une habitante de Petite-Rivière, âgée de 28 ans, accuse sa belle-famille de ne pas lui avoir porté assistance, dimanche, alors que son concubin la frappait. La jeune femme a déserté le toit familial en compagnie de ses enfants de neuf mois et cinq ans respectivement. Un bon samaritain l&rsquo;a conduite au poste de police de Roche-Bois, où elle a porté plainte contre son concubin. Ce dernier est recherché par la police. <em>&laquo;Une bagarre a éclaté entre nous quand je l&rsquo;ai interrogé sur les messages qu&rsquo;il échangeait avec une autre femme. Cela l&rsquo;a mis dans tous ses états et il est devenu agressif. Il s&rsquo;en est d&rsquo;abord pris à son fils de cinq ans&raquo;,</em> explique-t-elle.</p>

<p style="text-align: justify;">La jeune femme soutient qu&rsquo;elle a tenté de séparer le père et le fils. C&rsquo;est à ce moment qu&rsquo;il s&rsquo;en est pris à elle. <em>&laquo;En six ans de concubinage, nous n&rsquo;avons jamais eu de tels problèmes. Il m&rsquo;humiliait verbalement mais ne m&rsquo;avait jamais agressée physiquement.&raquo;</em></p>

<p style="text-align: justify;">Sa belle-famille aurait assisté à toute la scène sans lui apporter son aide. <em>&laquo;Il avait bu. Je me suis sauvée en courant dans la rue car je n&rsquo;avais pas d&rsquo;autre solution. Il me suivait.&raquo;</em> Blessée à l&rsquo;œil, l&rsquo;habitante de Petite-Rivière s&rsquo;est rendue à l&rsquo;hôpital pour recevoir des soins. Le petit garçon de cinq ans a aussi été examiné par un médecin.</p>