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Air Mauritius : rémunérations tous azimuts

2 août 2019, 08:35

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Air Mauritius : rémunérations tous azimuts

Les rapports annuels contiennent des détails qui peuvent souvent s’avérer révélateurs. Celui d’Air Mauritius (MK) fait état, entre autres, des rémunérations perçues par l’ex-chairman Arjoon Suddhoo, le Chier Executive Officer (CEO) Somas Appavou et les autres membres du conseil d’administration pour l’année financière 2018-2019.

Somas Appavou a ainsi touché des salaires totalisant Rs 12 millions environ (305 000 euros) pour 2019 et Rs 8 millions (202 000 euros) en 2018. Cela ne comprend pas les Rs 675 000 (17 000 euros) qu’il a touchées comme allocation en tant que directeur du conseil d’administration, pour la même année financière. Précisons que celle de MK se clôture au 31 mars.

De son côté, le président Arjoon Suddhoo touchait un salaire mensuel de Rs 75 000 ainsi qu’une allocation d’essence de Rs 75 000. Montant qui n’inclut pas les allocations perçues comme président des filiales comme Airmate, Pointe Coton et autre Mauritius Helicopters.

Toutefois, Anwar Abbasakoor nous a contactés ce matin pour dire que les chiffres étaient erronés : le montant, affirme-t-il, serait de Rs 153 000 après déduction des taxes et non Rs 400 000 et l'allocation serait de Rs 12 750 mensuellement après déduction des taxes sur la somme de RS 15 000.

Fausse perception

Pour sa part, Prakash Maunthrooa a touché quelque Rs 635 000 (16 000 euros) durant la même période.

Par ailleurs, si certains véhiculent l’information selon laquelle Somas Appavou aurait bénéficié d’une hausse salariale de 51 % de 2018 à 2019, le principal concerné dément fermement. «Je n’ai jamais eu le moindre sou d’augmentation. Je ne suis pas du genre à demander à ce qu’on se serre la ceinture et qui se tape une augmentation par ailleurs. Mon salaire personnel est resté inchangé depuis que je suis à Air Mauritius.» Toujours selon lui, ce qui change, c’est la comptabilisation des dépenses de son bureau. Ceux qui répondent directement au CEO sont réunis sous un seul portfolio. D’où cette augmentation qui, dit-il, peut créer de fausses perceptions.