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Vidéo porno montrée à une fillette: un Bangladais écope de travaux dans un ashram

16 juillet 2019, 20:00

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Vidéo porno montrée à une fillette: un Bangladais écope de travaux dans un ashram

Il a écopé de 120 heures de travaux d’intérêt général dans un ashram à Calebasses. Cela, pour avoir montré un clip à caractère pornographique à une fillette. Le couperet est tombé pour ce Bangladais, ce mardi 16 juillet, en cour intermédiaire. Arman Mohammad Mullah faisait l’objet d’une accusation de wilfully and unlawfully causing harm to a child en vertu de l’article 13 de la Child Protection Act. Il avait retenu les services de Me Poonum Sookun.

C’est une affaire qui concerne une petite fille de 9 ans qui vit dans un bâtiment abritant l’employé de son père, nommément le Bangladais. Ce dernier travaille en effet pour le papa de la victime, dans une usine. Elle avait accusé le Printing Machine Operator, de lui avoir montrée une vidéo à caractère pornographique.

L’accusé avait réfuté les allégations, indiquant qu’il se trouvait sur son lieu de travail à Riche-Terre lorsque la fille de son patron lui aurait demandé de prendre une photo d’elle avec son nouveau téléphone portable. «Je venais de me l’acheter. C’était un téléphone touchscreen. Quand j’ai refusé de la prendre en photo, elle a insisté. Alors j’ai accepté.» Par la suite, a-t-il indiqué, la petite a voulu voir la photo. «Elle s’est obstinée.» Du coup, a raconté Arman Mohammad Mullah dans sa déposition, il a cédé. «Mais comme le téléphone était touchscreen, au lieu d’accéder à l’album photo, elle a ouvert le fichier vidéo dans lequel se trouvaient des vidéos à caractère pornographique.»

Mais en cour, l’homme de 34 ans avait nié les allégations en soutenant qu’il n’était pas au courant de l’existence de ladite vidéo et que la vidéo avait été diffusée sur son écran accidentellement.

«In light of the varying version of accused, his credibility has been undermined when assessing the whole of his testimony and the version of complainant is more plausible», avait conclut la magistrate qui a reconnu coupable Arman Mohammad Mulah.

La poursuite était représentée par Me Dzedhaan Bhatoo.