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Vidéo porno montrée à une fillette: peine d’emprisonnement suspendue pour un Bangladais

25 juin 2019, 18:03

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Vidéo porno montrée à une fillette: peine d’emprisonnement suspendue pour un Bangladais

Il a écopé d’une peine d’emprisonnement de six mois, mais la magistrate Razia Jannoo-Jaunbocus de la cour intermédiaire a demandé, hier lundi 24 juin, un rapport complet sur ce Bangladais. Il est accusé d’avoir montré à une fillette un clip à caractère pornographique. Ce rapport déterminera si Arman Mohammad Mullah est apte à effectuer des travaux d’intérêt général. L’accusé, qui fait l’objet d’une accusation de wilfully and unlawfully exposing a child to harm, en vertu de l’article 13 de la Child Protection Act, devra revenir en cour le 16 juillet.

Cette affaire concerne une fillette de six ans, en 2011. Le Bangladais, employé par le père de la victime dans une usine, habitait dans le même bâtiment qu’eux. La fillette avait soutenu qu’Arman Mohammad Mullah aurait commis des attouchements sur elle lorsqu’elle se trouvait près des toilettes. Mais l’accusé avait obtenu le bénéfice du doute, en cour, sous l’accusation d’attentat à la pudeur. Car la petite fille n’avait pu donner des précisions sur le lieu et sur l’incident.

Trois ans plus tard, elle incrimine à nouveau ce Printing Machine Operator. Elle l’accuse de lui avoir montré une vidéo à caractère pornographique. L’accusé avait réfuté les allégations, affirmant qu’il se trouvait sur son lieu de travail, à Riche-Terre, lorsque la fille de son patron lui aurait demandé de prendre une photo d’elle avec son nouveau téléphone portable. 

«Je venais de me l’acheter. C’était un touchscreen. Quand j’ai refusé de la prendre en photo, elle a insisté. Alors j’ai accepté.» Par la suite, a-t-il indiqué, la petite a voulu voir la photo. «Elle s’est obstinée.» Et d’ajouter : «Mais comme le téléphone était touchscreen, au lieu d’accéder à l’album photo, elle a ouvert le fichier vidéo dans lequel se trouvaient des vidéos à caractère pornographique.»

Mais en cour, l’homme de 34 ans avait nié les allégations en soutenant qu’il n’était pas au courant de l’existence de ladite vidéo et que la vidéo avait été diffusée sur son écran accidentellement. La cour avait estimé que la version de la victime était plausible.