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Décès «suspect» de son chien: il le fait autopsier

10 juin 2019, 09:00

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Décès «suspect» de son chien: il le fait autopsier

Une autopsie hors du commun. C’est pourtant ce qu’a réclamé un habitant de Quatre-Bornes, suite à la mort «suspecte» de son chien, Warrior, le vendredi 31 mai. Et jeudi, cet examen a été effectué à l’Animal Health Laboratory, qui tombe sous la responsabilité du ministère de l’Agroindustrie, à Réduit. La police a ensuite transféré le cadavre du chien au Forensic Science Laboratory (FSL) pour d’autres analyses. Le FSL soumettra son rapport ultérieurement.

Le 31 mai, Avinash Luximon, la trentaine, s’aperçoit que son chien Warrior ne s’alimente plus. Il décide de l’emmener à une clinique animalière située à Phoenix. «Une radiographie a été effectuée et celle-ci n’a rien révélé de troublant. On a ensuite fait trois injections à Warrior, et à la troisième piqûre, mon chien s’est affalé. On m’a dit que c’est normal car c’est l’effet du médicament.» Il est ensuite autorisé à emmener son chien à la maison, et on lui donne rendez-vous pour le lundi 3 juin.

La présence de sang dans les selles de Warrior n’a rien fait pour arranger les choses. Et l’animal a rendu l’âme au courant de la même journée. Soupçonnant un cas de négligence, le trentenaire a entamé des démarches pour l’autopsie de son animal. Il s’est rendu au bureau de la Mauritius Society for Animal Welfare ainsi qu’au poste de police de Sodnac, où il a porté plainte. Il a alors appris que c’est un département du ministère de l’Agro-industrie qui se charge de ce genre d’autopsie.

Les policiers de Sodnac sont venus récupérer le cadavre du chien, le jeudi 6 juin, pour le transporter à Réduit, pour l’autopsie. Sollicité à maintes reprises, nos appels à la clinique en question sont restés sans réponses.