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Rodrigues: un fabuleux trésor datant d’environ 300 ans découvert par hasard ?

9 juin 2019, 18:00

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Rodrigues: un fabuleux trésor datant d’environ 300 ans découvert par hasard ?

La nature peut recéler bien des secrets. Deux écologistes mauriciens en randonnée à Rodrigues l’an dernier, sont tombés de façon fortuite sur ce qui pourrait être un fabuleux trésor datant d’environ 300 ans. C’est ce que révèle un affidavit juré récemment.

Dans ce document, il y est dit que les deux hommes adorent faire du hors-piste. Au cours d’une de leurs balades à Rodrigues en août dernier, ils sont tombés «par le pur effet du hasard» sur trois énormes pans rocheux de montagne et sur lesquels, ils ont noté des signes et des marques.

Dans l’affidavit, on mentionne que, dans un premier temps, les deux hommes ont pensé que c’était des fissures naturelles dans la roche. L’un d’eux qui a photographié ces marques, a ensuite examiné les gros plans pris. Il a réalisé qu’elles n’étaient pas naturelles mais des signes intentionnels, réalisées au ciseau ou au burin. Il a immédiatement averti son ami.

Ils se sont rendus à plusieurs reprises au même endroit et l’un d’eux s’est hissé dans le renfoncement rocheux et avec son téléphone mobile, il a pris des photos de la cavité rocheuse.

Quand il a examiné les clichés, il a vu ce qui semble être un coffre rouillé, une baguette métallique du coffre qui s’y est détachée, des restes de corde provenant d’un système de poulie encore visible, une borne en pierre, placée verticalement devant le coffre.

Et sous le coffre, il a remarqué un petit point rouge non identifiable sur les photos et sur le sol, en contrebas du coffre, ce qui pourrait être une chimère, soit un véritable crâne de chèvre monté sur un corps en métal brillant qui pourrait être de l’or jaune.

D’après un des clichés que nous avons obtenus, il semblerait que ce coffre pourrait dater de 250 à 300 ans. Il doit sans doute être le fait d’un pirate qui sillonnait les mers de Maurice et de Rodrigues et qui y serait venu déposer son butin dans l’espoir de le récupérer un jour. Les gens de la mer étaient superstitieux à l’époque et croyaient qu’une chimère est un gardien de trésor, qui a le pouvoir de tuer ceux qui le convoitent et que seule une personne au coeur pur et qui ne cherche pas à s’en accaparer, pourra l’extraire, sans y laisser la vie.

Selon l’article 716 du Code Civil stipule que «l’inventeur» d’une découverte appartient à moitié à ce dernier. La moitié des choses qui y seraient découvertes en cas de fouille, devraient donc revenir aux deux hommes.