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Infections respiratoires: une semaine, 3 000 cas !

8 mai 2019, 14:00

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Infections respiratoires: une semaine, 3 000 cas !

Les chiffres sont parlants. Du 29 avril au 5 mai, pas moins de 3 151 cas d’infections respiratoires aiguës ont été enregistrés. Il y en avait 4 000 à la même période, l’année dernière. Cette baisse pourrait s’expliquer par le fait qu’en 2018, à pareille époque, il faisait plus froid, indique le Dr Fazil Khodabocus.

Le médecin ajoute qu’entre le 22 et le 28 avril, il y a eu 12 cas de grippe A-H1N1 et 2 cas de grippe A-H3N2. «La grippe A-H1N1, l’A-H3N2 et la grippe de type B font partie de la grippe saisonnière. Elles ont toutes trois les mêmes symptômes», signale-t-il. Selon lui, le climat frais et sec favorise la transmission des virus, dont le rhinovirus, l’adenovirus et le virus respiratoire syncytial.

«Il ne faut pas banaliser la grippe. Celle-ci provoque fièvre, toux, douleurs musculaires, diarrhée et vomissement, ce qui peut entraîner la déshydratation», souligne le Dr Fazil Khodabocus. Raison pour laquelle il recommande vivement à ceux qui sont malades de consulter afin que le bon diagnostic soit posé. Dans la foulée, il déconseille fortement l’automédication, d’autant que certains patients, dont les diabétiques, sont plus vulnérables à la grippe.

Quid du vaccin antigrippe ? Bien que recommandé par l’Organisation mondiale de la santé, celui-ci n’est pas obligatoire, précise le Dr Fazil Khodabocus. Depuis le 12 avril, plus de 65 000 personnes se sont fait vacciner dans les cinq hôpitaux et les centres de santé. À ce jour, il n’y a eu aucun effet secondaire grave, avance le médecin.