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Tribunal foncier: Bizlall estime que le chef juge se cache

23 avril 2019, 14:18

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Tribunal foncier: Bizlall estime que le chef juge se cache

«Il y a une seule personne qui se cache, c’est le chef juge.» Lors d’une conférence de presse du comité de soutien aux dépossédés de terres, ce mardi 23 avril, Jack Bizlall, s’en est pris au chef juge Eddy Balancy.

«Notre Constitution impose la séparation des pouvoirs. Est-ce qu’il n’a pas le pouvoir de dire s’il faut une cour spéciale et quelle cour ? Est-ce qu’il ne faut pas une jurisprudence spéciale ?» Le syndicaliste, qui a pris en main le dossier de la dépossession des terres et de la création d’un tribunal foncier tenait cette rencontre pour annoncer qu’une réunion du comité de coordination est prévue ce vendredi 26 avril, à 15 heures, au ministère des Finances.

Il est revenu un peu plus tard à la charge au sujet d’Eddy Balancy. «Je vais réécrire au chef juge pour lui demander une rencontre. J’ai deux choses à lui dire dont je ne peux vous parler. Cela le concerne en tant que chef juge. Pourquoi la population ne peut pas avoir accès au judiciaire ? Eski judisier flot dan ler? Il a le devoir d’écouter. S’il ne veut pas me rencontrer, qu’il me réponde par écrit. Moi je rencontrerai tout le monde qui est en mesure de résoudre un problème.» Il a ajouté, à la fin de sa conférence de presse : «Seki pe pasé ant gouvernma ek sef ziz li enn match football, mo pa intéresé ek sa match la mwa.»

Comité présidé par Manraj

Le syndicaliste a expliqué qui siégeait sur le comité de coordination, présidé par Dev Manraj, différents représentants de ministères, Ken Arian, aviser du Premier ministre, Clency Harmon, lui-même. Le père Veder s’est retiré mais Jack Bizlall souhaite qu’il reste.  

«Le comité de coordination étudiera ce que le comité ministériel proposera et quel fonds mettre en place pour aider les victimes.», explique le syndicaliste. Certaines personnes spoliées de leurs terres sont ruinées. Le comité aura aussi peut-être la tâche de voir comment payer les professionnels tels avocats, avoués, notaires, arpenteurs. Ainsi que les propriétaires actuels des terres qui peuvent se retrouver dans une situation difficile. «On ne va pas aider des victimes en créant d’autres victimes

Le 29 avril ils tiendront une assemblée des victimes. Puis, lundi, ils devront créer une association lundi. Le comité de soutien accompagnera les dépossédés des terres jusqu’à ce que la loi soit présentée au Parlement. Ensuite il sera dissout. «Si ena maldonn Clency Harmon pou fer la grev an zwiyé. (…) Ena enn volonté me fode pa ki li tardé. Bizin zwin sa zafer la fini.»

Le comité de soutien aura besoin de conseillers juridiques également.

Jack Bizlall se justifie de ne traiter qu’avec Dev Manraj, le secrétaire financier. Car les deux hommes ont «une longue collaboration. C’est un homme de terrain. Je veux que les insinuations cessent».