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Leur maître soupçonné de zoophilie: 25 chiens pourraient être tués

24 février 2019, 17:00

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Leur maître soupçonné de zoophilie: 25 chiens pourraient être tués

Ce cas a interpellé plus d’un. Il y a quelques semaines, 25 chiens ont été placés sous la garde de la Mauritius Society for Animal Welfare (MSAW), le maître de ces toutous, un septuagénaire habitant Beau-Bassin, étant soupçonné d’être zoophile. Même si le rapport devant stipuler s’il y a eu abus ou pas n’a pas encore été rendu public, selon des sources proches du dossier à la MSAW, il n’y aurait plus de place pour garder tous ces chiens…

Ils devaient d’ailleurs être euthanasiés, mais la MSAW a changé d'idée durant la semaine écoulée, et cherche, dorénavant des Organisations non gouvernementales (ONG) et des bénévoles pour les  adopter. «Toutefois, il faudra au préalable les faire stériliser avant de les donner en adoption», souligne-t-on. À savoir que MSAW doit également trouver de la place pour les nouveaux chiens capturés. «Et les chiens adultes sont rarement adoptés, les petits étant plus ‘prisés’…»

Pour ce qui est du propriétaire des chiens, il n’a pour l’heure, toujours pas été inquiété par la police. Il faudra attendre le rapport avant qu’il ne soit interrogé. Il est revenu chez lui depuis plusieurs jours déjà et s’occupe des cinq chiens qui n’avaient pas été pris en charge par la MSAW, lors de leur descente, faute de place dans la fourgonnette.

Selon les associations qui militent pour les droits des animaux, ils ont déjà essayé, dans un premier temps, de parler avec le vieil homme mais rien à faire. «Li pa lé ni stériliz so bann lisien ni donn séki resté la. Nou pa kapav intervenir dé fors.»

Pour ce qui est du rapport, l’Animal Welfare Unit confirme que les tests ont bel et bien été effectués sur les animaux et que les résultats seront remis à la police dans quelques jours. Est-ce qu’il y a eu abus sexuel ? Nous n’en saurons pas plus.

Pour les ONG, il sera difficile de le prouver. «On espère toutefois, qu’il (NdlR, le maître) sera puni si tel a été le cas. La polis pa tro pran kont bann ka toutou…»