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50 ans de la City Clinic: à la santé de la famille!

3 février 2019, 14:48

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50 ans de la City Clinic: à la santé de la famille!

De la sécurité, la mécanique, la réception ou la radiologie, ils ont assuré et pas juste de père en fils. Voyant naître la City Clinic dans les années 1970, plusieurs membres d’une même famille y ont construit leur carrière. Rencontre à l’occasion des 50 ans de l’établissement.

On se croirait presque dans une saga… mais pas dramatique. Elle regorge plutôt de bonheur dans la filière médicale. «Tout a commencé avec Abdool Wahid, mon papa. Il connaissait le Dr Patrick Chui Wan Cheong Sr depuis qu’il opérait son cabinet à la rue Desforges à Port-Louis. Il lui avait dit qu’il allait trouver un terrain pour bientôt construire sa clinique», raconte Noorjahan, 62 ans. Et en 1969, la City Clinic a vu le jour à Plaine-Verte. «J’étais encore une enfant. Le docteur nous avait donné une maison sur place. Mon papa était l’agent de sécurité», se souvient-elle.

Alors au primaire, elle grandit vite en même temps que l’édifice. Après ses études, elle emboîte le pas à son papa et devient réceptionniste. L’environnement de travail est des plus agréables puisqu’elle s’y sent comme chez elle. Et pour continuer sur cette lancée, ses deux sœurs y prennent également de l’emploi. Âgée aujourd’hui de 65 ans et fraîchement retraitée, Husna Mandary, l’une d’elles, se chargeait de la réception, des appels et des tâches administratives. «Le meilleur était qu’on était tous ensemble. Pendant mes 20 ans de service, j’ai vu grandir les enfants du Dr Chui Wan Cheong», avoue-t-elle. Comme elle, Begum Jowaheer, l’autre sœur, travaille à la réception puis en salle d’intervention chirurgicale. «J’y ai effectué plusieurs années et c’était une très belle expérience. Mon mari aussi est venu donner un coup de main à la clinique», confie-t-elle.

De son côté, Noorjahan y tisse également un beau parcours. Parallèlement, la City Clinic devient le berceau d’un autre heureux événement. En effet, elle y trouve l’élu de son cœur : Raffick Sohawon. «Il aidait le médecin à la mécanique et comme chauffeur. Après quatre ans, nous nous sommes mariés», ajoute-t-elle. De cette union, naissent deux enfants, Parwez et Parwiza. Âgé de 43 ans, ce dernier a été parmi les premiers à exercer comme assistant à la technique pour les radiographies : «La clinique était pionnière dans l’introduction de technologies de pointe. Et j’ai eu la chance d’y travailler. Je me souviens de la première radiographie réalisée. C’était celle d’un jockey blessé. J’ai été bien guidé dans les pratiques. On lui a détecté des fractures. Il a pu être soigné.» Et comme le domaine médical est de famille, Parwiza, 41 ans, est également tombée dans la marmite. Débutant comme «dispenser», elle est ensuite devenue réceptionniste et secrétaire médicale. «Désormais, je travaille avec le Dr Isabelle, qui est un spécialiste», indique-t-elle.

Et cette «tradition» familiale est loin d’être terminée. En effet, la fibre de la City Clinic s’est étendue à Oommeh Salmah, 38 ans, la femme de Parwez Sohawon. Par le pur hasard, elle y concrétise son rêve d’enfant : «J’adorais écrire depuis que j’étais au primaire. Je voulais exercer un poste pour ‘tir cart’». Cette vision l’a conduite aux portes de la City clinic. Travaillant d’abord au sein d’un établissement de soins privé comme infirmière puis dans un magasin en gros, elle atterrit alors à la clinique. Oommeh Salmah y est postée depuis 2009. «Dès le premier jour de travail, je suis sortie très satisfaite. Je devais conduire les patients aux médecins, déchiffrer les prescriptions des médecins et bien sûr, ‘tirer les cartes’. Plusieurs personnes venaient aussi pour des examens médicaux. Je me suis rapidement habituée», se remémore-t-elle. Parallèlement, elle est la maman de deux filles âgées de 15 et 10 ans respectivement et d’un fils de 7 ans.

Et au fil des années, elle et ses proches ont tissé des liens sacrés avec le Dr Patrick Chui Wan Cheong Sr et sa famille. «Le docteur est là pour aider les autres et surtout les gens méritants. C’est sa philosophie. Il vous aide à sortir de la misère», conclut Parwez Sohawon, qui y a également travaillé comme chauffeur. Son épouse abonde dans le même sens : «J’ai beaucoup appris et je découvre encore plus chaque jour. Je veux continuer avec ma carrière. Ce métier me passionne.» Et qui sait, d’ici quelques années, une quatrième génération emboîtera peut-être le pas aux parents. Histoire de maintenir cette petite tradition professionnelle.