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Son enfant meurt dans son ventre: une jeune femme de 27 ans incrimine l’hôpital

5 janvier 2019, 18:00

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Son enfant meurt dans son ventre: une jeune femme de 27 ans incrimine l’hôpital

Elle aurait été renvoyée chez elle après que l’échographie a révélé une anomalie. Tasmira Durbarree, 27 ans, enceinte d’une fille, s’est rendue à l’hôpital de Flacq le lundi 24 décembre pour son rendez-vous. L’échographie effectuée par le médecin a révélé une présence excessive d’eau dans son utérus. Le personnel l’en informe, mais lui aurait dit de rentrer chez elle. Deux jours plus tard, soit mercredi dernier, une échographie faite dans le privé lui apprend que son bébé est déjà mort. Comme elle n’était pas en mesure de porter plainte, son mari l’a fait à sa place, jeudi, à l’hôpital. Une correspondance a aussi été envoyée au ministère de la Santé.

Après son examen à l’hôpital lundi dernier, le gynécologue l’informe que l’excédent d’eau est dû à une infection. «Le rendez-vous a duré à peine trois minutes. Le médecin n’a fait que me dire que j’en étais à ma 36e semaine de grossesse. Il n’a pas écouté les battements de coeur du bébé ni vérifié ses mouvements», déplore l’habitante de Bon-Accueil. Elle ajoute qu’on lui a seulement demandé de s’asseoir à l’extérieur, avant de lui demander de revenir pour un prochain rendez-vous le 31 décembre. «C’était ma première grossesse. Je ne connaissais pas la gravité de la situation. Donc, je suis rentrée chez moi», dit-elle.

Le mercredi 26 décembre, la jeune femme se rend chez un médecin du privé. Une deuxième échographie est effectuée. Elle apprend que son bébé est décédé. «Si on m’avait admise à l’hôpital et que j’avais eu les soins nécessaires, mon bébé aurait toujours été en vie», se lamente-t-elle. «Le médecin du privé a aussi effectué des tests, mais il se trouve qu’il n’y avait pas d’infection », confie Tasmira Durbarree. Le médecin lui a recommandé de se faire admettre pour extraire le bébé.

Sollicité, un préposé du ministère de la Santé indique qu’une attention particulière sera accordée à ce cas. Et d’ajouter que si la plainte de négligence médicale est fondée, les mesures nécessaires seront prises.