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Développement durable: après Bali, la Green School s’implante à Maurice

14 novembre 2018, 00:30

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Développement durable: après Bali, la Green School s’implante à Maurice

Après deux ans de travail et de négociations, la compagnie Design for Abundance, installée à Maurice depuis quatre ans, lance officiellement son projet d’y implanter une Green School. L’institution sera calquée sur le modèle qu’a fondé l’ancien joaillier John Hardy à Bali, là où vit ce Canadien depuis 1975. Avec le partenariat validé par John Hardy, les responsables de Design for Abundance, Jean Pierre Hardy et Éric Noir, un format adapté à Maurice sera mis en route pour la Green School.

«À Design for Abundance, nous avons trois axes que nous voulons suivre : éducation, bien-être et hospitalité. Mais avec des objectifs bien précis, premièrement, s’éloigner des côtes, qui sont déjà sous beaucoup de pression et ne pas se situer autour de golfs, qui sont très polluants», explique de prime abord Jean Pierre Hardy de Design for Abundance.

«Notre envie de travailler en fonction du développement durable nous a poussés vers la construction autour du futur, d’où le choix de l’exécution de notre projet de développement immobilier autour de la Green School aussi.» Tous les détails du projet devront être dévoilés dans les mois à venir.

Le fondateur de l’école, John Hardy, était présent à Maurice pour expliquer le concept de Green School, qui existe sur l’île de Bali depuis dix ans. John Hardy est le fondateur de la compagnie de confection de bijoux du même nom. À sa retraite en 2008, il vend cette compagnie et décide d’investir sa fortune dans le financement de l’école.

«J’avais vu le film Une vérité qui dérange (NdlR : An Inconvenient Truth), le film d’Al Gore, et j’ai réalisé les dégâts auxquels j’ai participé et je me suis demandé qu’est-ce que je vais laisser à mes enfants ?» explique John Hardy. «C’est alors qu’avec mon épouse Cynthia, nous avons fondé la Green School Bali après mon départ de ma compagnie. Parce que nous voulions penser au futur. Nous voulions que nos enfants et les générations à venir aient une institution, qui forme les leaders de demain en développement durable.»

La Green School de Bali suit un curriculum atypique qui, selon son fondateur, s’adapte avant tout aux besoins des élèves. Au dire de John Hardy, «l’école est un moment où les enfants doivent davantage apprendre par expérience pour trouver des solutions que de simplement apprendre ce qu’il y a dans un livre, le rapporter lors d’un examen et l’oublier par la suite. Il fallait sortir les enfants des quatre murs de béton, aussi bien pour leur bien-être que pour réduire l’empreinte carbone».

«Il fallait sortir les enfants des quatre murs de béton, pour leur bien-être et pour réduire l’empreinte carbone.»

Actuellement, la Green School de Bali accueille plus de 400 élèves de 35 différentes nationalités, incluant des Indonésiens, des Britanniques, des Italiens ou encore des Chinois, pour ne citer qu’eux. Environ 10 % des étudiants sont des boursiers et les frais scolaires sont adaptés au niveau de vie indonésien.

La version mauricienne de l’école s’adaptera aux besoins et aux nécessités mauriciennes. «Ce que fera l’école à Maurice sera de s’adapter pour ici. Comme ce que font les élèves à Bali est adapté pour leurs écoles», ajoute Jean Pierre Hardy. «En ce qui concerne l’adaptation physique, tout devrait s’accélérer maintenant que nous avons bouclé le partenariat. L’école sera installée près d’un cours d’eau comme le format l’est à Bali.»