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Casela se met à la protection des animaux endémiques

9 juin 2018, 02:30

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Casela se met à la protection des animaux endémiques

Un projet que Casela World of Adventures a pris plusieurs mois à concrétiser. Depuis la semaine dernière, un Memorandum of Understanding (MoU) a été signé avec le National Park and Conservation Service (NPCS), pour lui permettre se lancer dans la conservation d’espèces endémiques à Maurice.

Désormais, le parc pourra recevoir de la part du gouvernement des animaux endémiques pour participer aussi bien à des études qu’à leur conservation.

«La signature de ce MoU nous permet de nous lancer dans des programmes de conservation et d’études des animaux endémiques. L’équipe pourra non seulement réaliser des études comportementales mais aussi faire l’éducation des visiteurs», explique le Managing Director du Casela Park, Paul Williams. «Avec ce MoU nous pourrons montrer au public les animaux endémiques de Maurice, mettre en place un parcours pédagogique pour les visiteurs en visant en priorité les enfants et les sorties scolaires et aussi faire de la reproduction pour reformer les populations.»

Biotopes

Jusqu’à la signature de ce MoU, le Parc animalier de l’ouest, le projet de Casela, était en attente, du fait que les animaux endémiques sont la responsabilité du NPCS. Casela Park n’est pas le premier parc naturel à apporter son aide à la conservation et l’étude de comportements animaliers.

Avec cet accord entre le gouvernement et le parc, Casela peut mettre en route des programmes pour les geckos avec des vivariums, les oiseaux et surtout pour la réhabilitation des biotopes.

«Nous voulons pouvoir recréer les biotopes complets de ces animaux, ceux les plus proches possible de leur état naturel pour leur permettre de vivre et, de notre part, de les étudier. Cela nous permettra de compiler de nouvelles données avec celles qui existent déjà pour favoriser les populations dans la nature», lance de son côté la chef vétérinaire et responsable des animaux, la doctoresse Marie Claire Domaingue.

«Avec le programme que nous avons mis en place, nous allons aussi pouvoir nous lancer dans des projets sur lesquels nous sommes vraiment excitée de travailler avec les animaux endémiques pour que les visiteurs puissent aussi savoir qui ils sont et à quoi ils ressemblent.»

Sauvegarde du patrimoine

Fort de son expérience avec les oiseaux qui sont déjà sous sa responsabilité et leur protection contre les vermines comme les rats et les mangoustes, le personnel du parc est déjà équipé et possède les connaissances nécessaires pour prendre soin des animaux en captivité et aussi pour assurer la bonne santé de ceux qui pourront être relâchés dans la nature.

En l’occurrence, Casela Park a déjà pris soin d’une des espèces de chauves-souris locales et aussi d’un couple de crécerelles qui ne pouvait être relâché dans la nature après avoir été blessé. La crécerelle male fait partie du parcours éducatif qui existe déjà dans le parc. C’est dessus que le parc veut miser.

«Nous voulons aussi que ce programme montre aux visiteurs et surtout aux Mauriciens quels sont les animaux qu’ils doivent protéger et quelles sont les espèces invasives, comme les geckos géants de Madagascar», ajoute la vétérinaire en chef. «De plus, avec ce programme nous pourrons lancer la reconstruction du biotope mauricien et voir les interactions entre les plantes et les animaux endémiques.»

Marie Claire Domaingue espère que, par exemple, la présence de ce biotope endémique pourrait faire revenir des insectes endémiques. Cela pourra, par extension, avoir des résultats positifs comme la reconstruction d’une chaîne alimentaire.

Le NPCS a désormais l’aide du Casela pour créer un refuge pour les animaux en danger saisit à la douane et un nouveau partenaire pour la sauvegarde du patrimoine animal et floral du pays.