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Planet Earth Institute: des bureaux quasi vides à Ébène

15 mars 2018, 19:11

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Planet Earth Institute: des bureaux quasi vides à Ébène

Que devient le Planet Earth Institute (PEI) Mauritius ? Cette organisation non-gouvernementale, basée à Londres, soutient les institutions d’enseignement supérieur engagées dans l’avancement de projets scientifiques. Au premier étage du Maeva Tower, à Ébène, l’adresse commune que partagent le PEI et l’Alvaro Sobrinho Africa Ltd (ASA), les employés se font rares.

À la réception, une employée, qui depuis son bureau contrôle les entrées et les sorties, arbore le sourire. Nous lui demandons si nous pouvons parler à un responsable du PEI. Cordialement, elle nous demande de patienter dans le petit salon aménagé, en attendant qu’elle trouve quelqu’un pour nous recevoir. Elle soulève le combiné téléphonique et au bout du fil, on l’entend discuter avec quelqu’une sur notre présence et l’objet de notre visite. Elle nous demande notre nom.

Au bout de quelques minutes, elle raccroche. «Malheureusement, je n’ai trouvé personne pour vous recevoir», lance-telle. Nous l’informons que nous pouvons patienter. Mais elle insiste : il n’y a personne pour nous recevoir. Quid de James Knight, le Communication Adviser ? «Il est à l’étranger. Il ne reviendra pas.» «N’y-a-t-il pas un représentant local ?» La réponse est négative. Le bureau de l’ASA reste, lui, vide.

Cependant, le PEI avait un autre bureau au Medine Education Village, situé dans une maison coloniale. Sur place, hier, nous avons appris que seules deux personnes y travaillaient avant la fermeture définitive du bureau, il y a un an. Depuis, c’est une autre institution qui a pris possession des lieux.

En novembre 2015, la fondation a annoncé le lancement de l’Ameenah Gurib-Fakim PhD Scholarship Programme, en 2016, qui vise à financer des études des chercheurs mauriciens dans le domaine de l’énergie, de l’industrie agricole, de la santé, des recherches sur l’eau et l’assainissement.

Dans un communiqué émis en novembre 2016, il est mentionné que le projet pilote constitue de dix bourses offertes aux chercheurs mauriciens, avec un engagement de 1 000 000 USD. Dix candidats avaient été sélectionnés selon leur mérite, avec l’allocation d’un don financier pour compléter leur programme de doctorat, de préférence dans des universités africaines.