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La mystérieuse crèche d’où l’on ne peut retirer ses enfants…

12 janvier 2018, 20:30

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La mystérieuse crèche d’où l’on ne peut retirer ses enfants…

Cette crèche privée est bien singulière : des parents peuvent y placer leurs enfants jusqu’à l’âge de cinq ans. C’est ce qu’a fait Kajal B., 33 ans, il y a quatre ans, en raison de problèmes personnels. Sauf que lorsqu’elle a voulu récupérer ses jumelles avant le délai fixé, ses déboires ont démarré…

Le hic : cet établissement des Plaines-Wilhems ne serait pas reconnu par les autorités. Le propriétaire, ayant eu des démêlés avec la justice, a transféré son établissement vers le Nord en début d’année.

La mère raconte qu’elle n’a pas eu l’occasion de voir ses filles grandir depuis leur naissance puisqu’elle les avait placées dans cette crèche. Les frais annuels étaient de Rs 35 000. «J’allais les récupérer une fois que j’avais mis de l’ordre dans ma vie.»

Base de données

Mais, selon ses dires, depuis quatre ans, ses tentatives pour reprendre la garde de ses enfants sont restées infructueuses. «Mes enfants y sont traités avec le plus grand soin. Je ne peux pas dire que mes filles manquent d’affection ou d’attention. Mais, j’aimerais désormais qu’elles soient à mes côtés.»

Elle a ainsi dû solliciter la justice pour les récupérer. «J’ai rencontré plusieurs avocats. J’ai aussi dû faire plusieurs plaintes à différents postes de police.» Suivant celles-ci, Kajal B. devrait récupérer ses enfants mardi prochain, précise une source policière.

Au niveau des autorités, on affirme que cette crèche ne serait pas dans leur base de données. Son responsable, apprend-on, est un Réunionnais marié à une Mauricienne. «Il y a des sœurs religieuses qui sont responsables du quotidien de ces enfants», nous confie une source policière. Cette dernière confirme que pas moins de 80 enfants sont hébergés au sein de cette crèche.

Toutefois, le propriétaire a eu des problèmes avec les autorités en décembre. Et depuis le déménagement de la crèche, Kajal B. n’a plus de contact avec ses enfants et encore moins les responsables de l’établissement.