Les parents n’auront pas le choix. Ils devront débourser plus d’argent pour le transport de leurs enfants. Selon l’Association des propriétaires de vans scolaires, cette augmentation du tarif est «inévitable».

Cependant, la hausse n’est pas un montant fixe. Les propriétaires des véhicules décident du tarif individuellement et selon les trajets effectués. «L’augmentation dépend entièrement de l’accord entre les parents et les propriétaires de vans. En moyenne, elle variera entre Rs 100 et Rs 200, ce qui n’est pas exagéré», affirme Shameem Sahadut, porte-parole de l’association.

Comment est effectué le calcul ? Selon notre interlocuteur, la hausse du tarif est basée sur 22 jours d’école par mois et dépend du trajet pour chaque écolier. À ce jour, le prix varierait entre Rs 500 et Rs 1 500.

«Il y a eu plusieurs hausses du prix du carburant, mais nous n’avons pas augmenté nos prix car il y avait beaucoup de critiques. Toutefois, pour cette rentrée scolaire, l’augmentation est nécessaire. Certains disent qu’il s’agit d’un abus mais ce n’est pas le cas. C’est plutôt un abus envers nous car il s’agit d’un manque à gagner pour nous», souligne le porte-parole de l’Association des propriétaires de vans scolaires.

Shameem Sahadut ajoute que les syndicats devraient également se préoccuper du travail des propriétaires de vans scolaires, alors que le prix du carburant ne cesse d’augmenter. «Nous sommes des consommateurs nous aussi.»

De son côté, le ministère des Infrastructures publiques n’a pas vraiment son mot à dire à ce sujet. «Nous donnons les permis aux propriétaires de vans scolaires uniquement», indique le ministre Nando Bodha.

De ce fait, le ministère n’a pas un droit de regard sur les tarifs. D’autant qu’il s’agit d’un accord entre le propriétaire du van et les parents.