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Réunion-Maurel: aucun endroit pour se détendre

4 décembre 2017, 10:00

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Réunion-Maurel: aucun endroit pour se détendre

Les habitants de Réunion-Maurel, région située à Petit-Raffray, sont désespérés. Le président du village, lui, est déterminé à faire entendre sa voix et à faire bouger les choses.

Sattiajeet Beeharry explique que cela fait plusieurs années qu’il attire l’attention des autorités sur le fait que le Recreational Centre n’a pas été terminé.

De plus, dans le passé, il avait été dit dans le budget du conseil de village qu’un parcours de santé serait aménagé à proximité du terrain de football de Petit-Raffray. «Mais jusqu’ici rien. Nous ne comprenons pas pourquoi nous n’arrivons pas à avoir des loisirs dans le village», indique le president.

Sur un lopin de terre à Réunion-Maurel, il y a un bâtiment à l’abandon. «Il devait en principe abriter notre centre récréatif. La construction a débuté sous le régime de Ramgoolam. Nous avons déjà procédé à la pose de la première première pierre», explique Sattiajeet Beeharry. D’ajouter qu’après les dernières élections générales, le nouveau régime n’est pas allé de l’avant avec ce projet.

Le président du village veut savoir pourquoi les travaux
du Recreational Centre ont été stoppés.

Les perdants, fait-il comprendre, sont les habitants de Réunion-Maurel qui n’ont pas de loisirs. «Ils n’ont absolument rien. Le Village Hall, le centre social, ainsi que le terrain de football se trouvent plus exactement à Petit-Raffray, ce qui est assez éloigné d’eux», poursuit-il. Étant donné qu’ils ont le terrain et que les travaux ont débuté depuis longtemps, pourquoi ne pas les terminer ?

Par la même occasion, Sattiajeet Beeharry tient aussi à attirer l’attention sur le parcours de santé qui devait être aménagé. «Nous ne désespérons pas. Nous savons que tôt ou tard, nous l’aurons.»

De préciser qu’il s’agit d’une bonne initiative qui permettra aux jeunes et aussi aux moins jeunes de pratiquer le sport. «S’ils ont un endroit adéquat, ils seront plus motivés à venir s’y entraîner», indique-t-il.

Autre souci auquel font actuellement face les chauffeurs et receveurs d’autobus de Petit-Raffray, ce sont des agressions à la gare de Goodlands. «Récemment, un de nous a été attaqué par des voyous qui ont volé tout son argent», expliquent-ils sur place. Ils sont conscients que cela aurait pu êtr plus grave. Cependant, ils demandent que des caméras de surveillance soient placées à cet endroit, surtout à la gare car à la nuit tombée, elle devient à risque.