«Y a-t-il une grosse magouille dans la force policière ? Est-ce que le commissaire de police est un hors-la-loi ?» C’est ce que Soobash Hurree avait écrit sur une affiche alors qu’il manifestait, seul, devant le quartier général de la police. C’était en mars dernier. Arrêté sous deux accusations de rogue and vagabond et de road obstruction, le couturier a été blanchi en cour. Contestant son arrestation devant les Casernes centrales, il estime que «les policiers ont fait preuve d’abus de pouvoir».

Soobash Hurree était face à la presse, ce mercredi 6 septembre, en compagnie de ses hommes de loi et du Regrupman Travayer Sosyal (RTS). Les charges de rogue and vagabond et de road obstruction qui pesaient sur lui ont été rayées en cour hier, mardi 5 septembre. Ce, après qu'une motion de radiation des charges a été présentée par son avocat, Me Erickson Mooneapillay.

Il n’empêche que le couturier déplore le traitement qu’il a subi lors du procès. «J’ai dû passer une nuit en cellule. Et quand je suis allé en cour, la police m’a fait comparaître en avance, sans mon avocat, explique Soobash Hurree. J’ai dû demander la présence de mon avocat.» Il avait été libéré après avoir payé une caution de Rs 5 000.