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Violence au secondaire: trois jours de suspension pour cinq élèves

31 août 2017, 11:50

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Violence au secondaire: trois jours de suspension pour cinq élèves

«Aucun cas d’indiscipline ne sera toléré», a réaffirmé la ministre de l’Éducation suivant l’agression d’un élève d’un collège d’État des Plaines-Wilhems par d’autres garçons du collège. D’ailleurs, les sanctions n’ont pas tardé. Les cinq élèves qui ont agressé le collégien ont été renvoyés de l’école pendant trois jours. Outre cette mesure, ils ont eu des sessions de counselling avec des psychologues.

À leur retour au collège, ils devront être accompagnés de leurs parents et d’une lettre d’excuses. Quant aux deux élèves qui avaient filmé la scène, ils ont également été renvoyés de l’école un jour. Mais hors de question pour ces adolescents de se tourner les pouces à la maison. Ils ont eu des exercices à faire chez eux. La victime a, elle, repris l’école normalement. Le garçon bénéficie également d’un suivi psychologique ainsi que du soutien de ses enseignants et amis.

Néanmoins, ce n’est pas le premier cas de violence à l’école, comme le rappelle la psychologue Leena Soobrayen. «Pour certaines personnes, cette situation est acceptable. Elles pensent que c’est un passage normal dans la vie d’un jeune et banalisent ce genre d’incidents», indique-t-elle. Et d’ajouter: «J’ai déjà recensé un cas où un enfant a raconté à ses parents qu’il a été battu à l’école. Et au lieu de le réconforter, ces derniers l’ont également réprimandé.»

Selon la psychologue, ces jeunes qui ont recours à la violence sont mal dans leur peau. «Ils souffrent et ne savent pas comment s’exprimer. S’ils sont toujours entourés par la violence, ils la répètent», explique Leena Soobrayen. Comment s’y prendre dans ce genre de situation ? Pour le ministère de l’Éducation, «il est du devoir de chaque chef d’établissement de rapporter tout cas, peu importe le degré ou la gravité de l’incident».