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À la mairie de Port-Louis: une sortie d’Ameenah Gurib-Fakim sous haute sécurité…

21 avril 2017, 17:07

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À la mairie de Port-Louis: une sortie d’Ameenah Gurib-Fakim sous haute sécurité…

 

Le bouquet de fleurs, la table du maire… Rien n’a échappé à l’œil des gardes du corps d’Ameenah Gurib-Fakim. Cette dernière avait été invitée, jeudi 20 avril, au lancement d’un projet conjoint avec l’Action familiale, portant sur la prévention et le soutien aux victimes de violence domestique. Et, à la mairie de Port-Louis, ce qui a surpris plus d’un : le dispositif pour le moins inhabituel pour assurer la sécurité de la présidente de la République.

Déjà, selon le programme, le lancement officiel devait débuter à 10 h 30. Mais contrairement aux précédentes sorties de la présidente, cette fois, ses gardes du corps sont arrivés sur les lieux avec au moins une heure d’avance. Généralement, ils arrivent en compagnie du chef de l’État.

Qu'ont-ils vérifier ? La… chaise sur laquelle allat s’asseoir Ameenah Gurib-Fakim. Ils iront même jusqu’à l’essayer. Puis, il y a les bouquets de fleurs qui devaient être remis aux invités. Tous seront examinés.  La table du maire aussi n'échappera pas au contrôle. Même si personne n'allait s’y installer lors de cet événement.

Au niveau du contrôle de l’assistance, cette fois, c’est une dame qui a été chargée d’informer un garde du corps de l’identité de chaque journaliste qui assistera à ce lancement.

En attendant l’arrivée de la présidente de la République (NdlR, celle-ci ayant accusé un retard d’une demi-heure, pour laquelle elle s’est excusée avant son discours de circonstance), les journalistes présents sont informés par la directrice de l’Action familiale de ne pas poser de questions autres que celles liées à la fonction  d'Ameenah Gurib-Fakim. Au final, cette dernière arrivera vers 11 heures, accompagnée de l’aide de camp et de quelques autres gardes du corps.

Au terme de l’événement, elle n’a pas tardé à quitter les lieux. Sans que ses gardes ne la quittent d’une semelle…

«La violence domestique a un impact économique»

Une nouvelle formule est en train d’être élaborée par le ministère de l’Égalité du genre pour aider les organisations non gouvernementales qui soutiennent les victimes de violence domestique et s’occupent d’un «shelter». C’est ce qu’a annoncé la ministre Fazila Jeewa-Daureeawoo, lors du lancement d’un projet conjoint avec l’Action familiale, à la mairie de Port-Louis, jeudi 20 avril. La ministre de l’Égalité du genre a évoqué une étude menée par l’université de Maurice pour analyser l’impact de la violence domestique sur l’économie de Maurice.

Selon elle, une première ébauche est déjà prête. Le rapport sera lancé dans les mois à venir, a-t-elle poursuivi. «Quand des personnes deviennent des victimes de violence domestique, elles ne se rendent pas au travail ou elles quittent le monde du travail. Cela a un impact économique», a-t-elle fait ressortir.

En outre, Fazila Jeewa-Daureeawoo a réitéré le besoin d’éduquer les enfants dès un jeune âge, en leur inculquant des valeurs telles que le respect et la tolérance. Pour sa part, Ameena Gurib-Fakim a demandé aux parents de ne pas hésiter à parler d’amour et de sexualité à leurs enfants.