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Tourisme: Les hôtels de charme se mettent au vert

13 février 2017, 21:03

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Tourisme: Les hôtels de charme se mettent au vert

Une subvention de USD 250 000. C’est ce dont dispose l’association des petits et moyens hôtels dont les membres ont adhéré au programme Greening the Mauritian Tourism Industry. Celui-ci en est à sa deuxième phase avec la tenue d’un atelier de formation le vendredi 17 février.

L’objectif de ce programme qui découle de Switch Africa Green (voir plus bas) est d’aider les membres à implémenter des mesures qui s’inscrivent dans le développement durable afin de réduire leurs coûts opérationnels. Cela, tout en utilisant les ressources naturelles de manière efficiente, dit Avinash Venkama, responsable du projet auprès de l’association

Ce dernier fait le lien entre l’association et l’Union européenne (UE), qui finance Switch Africa Green. Selon lui, la mouvance vers l’écotourisme est une tendance qui ne fera que s’accentuer dans les années à venir et Maurice, en tant que destination touristique de marque, ne pourra déroger à la règle. D’ailleurs, fait-il ressortir, les touristes sont de plus en plus sensibles à la cause environnementale.

Nouvelles technologies

Un argument que ne saurait réfuter Raj Sitanna, General Manager de l’Employees Welfare Fund (EWF) qui détient l’hôtel Calodyne-sur-Mer. Celui-ci est parmi les 30 établissements hôteliers à bénéficier de ce programme de formation et d’accompagnement avec Switch Africa Green. «Cela fait un moment déjà que nous avons commencé à adopter des pratiques vertes, avec l’installation de chauffe-eau solaires et le maintien d’un environnement propre», explique le General Manager de l’EWF

Avec ce projet, Raj Sitanna espère mettre sur pied davantage d’initiatives pour la protection de l’environnement, notamment à travers des formations qui seront bientôt dispensées dans le cadre de ce projet. «Nous souhaitons apprendre encore plus sur les nouvelles technologies dans ce domaine. Mais l’objectif est aussi de diminuer nos coûts et cela peut se faire en ayant une gestion des ressources plus efficientes.»

Il ajoute que Calodynesur-Mer se penche également sur des initiatives pour impliquer les touristes comme la remise d’un certificat à ceux et celles qui parviennent à respecter un quota de consommation d’eau. S’exprimant sur le long terme, notre interlocuteur soutient qu’outre les hôteliers, toutes les entreprises devront à terme souscrire à des pratiques durables. Car il y va de l’avenir du pays et de la planète.

La première phase du projet sous Switch Africa Green a démarré en novembre 2015. Un Gap Analysis avait été effectué et avait donné lieu à un rapport sur le secteur des petits et moyens hôtels. La deuxième étape a été enclenchée l’année dernière, avec un premier atelier en 2016. Elle comprend aussi des formations. «Nous travaillons avec l’université de Maurice ainsi que le National Productivity and Competitiveness Council pour tout ce qui a trait à la formation», précise Avinash Venkama

La troisième phase consistera, elle, à assister les opérateurs dans leurs initiatives vertes, poursuit le responsable du projet. Le programme devrait s’étaler sur deux ans et demi.

 

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<h2>&laquo;Switch Africa Green&raquo; en quelques mots</h2>

<p>Financé par l&rsquo;UE, le projet &laquo;Switch Africa Green&raquo; vise à accompagner six pays africains pour qu&rsquo;ils puissent aller vers le développement durable. Comment ? À travers des initiatives qui les aideront à faire la transition vers une économie verte basée sur des modes de production et de consommation durables, tout en générant de la croissance, en créant des emplois et en réduisant la pauvreté.</p>

<p>&laquo;Ces objectifs seront atteints en soutenant une croissance économique inclusive et durable menée par le secteur privé&raquo;, indique-t-on sur le site de &laquo;Switch Africa Green&raquo;. Parmi les secteurs prioritaires : le tourisme, l&rsquo;agriculture ou encore le secteur manufacturier.</p>

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