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Simulation: les forces de l’ordre à la rescousse de victimes d’inondations à Ollier

24 août 2014, 17:37

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Simulation: les forces de l’ordre à la rescousse de victimes d’inondations à Ollier

Des pluies diluviennes qui inondent plusieurs maisons à Valaydon Coodien Lane, Quatre-Bornes. Un homme blessé qui se retrouve piégé chez lui par l’eau… C’est là le scénario d’un exercice de simulation organisé par la cellule de crise de la municipalité de Quatre-Bornes ce dimanche 24 août.

 

L’Emergency Response Unit, les pompiers, des représentants du National Disaster Coordination Committee, la Special Mobile Force, la Red Cross, entre autres, se sont mobilisées. «Cet exercice vise à informer les habitants sur ce qu’il faut faire et ne pas faire dans une situation extrême», explique l’inspecteur Dabeesing, 2nd Commander responsable du bon déroulement de l’exercice.

 

 

 

Dix-huit habitant volontaires ont été évacués, dont un «blessé» qui a été transporté sur une civière jusqu’à une ambulance. De l’eau, qui avait envahi plusieurs maisons, conformément au scénario établi, a été pompée par des unités de la Special Supporting Unit (SSU). 

 

 

«L’exercice a été un franc succès», souligne le Superior Intendent Dawoonarain. D.Akkooloo, du National Disaster Coordination Committee, explique que c’est la première simulation faite dans la ville de Quatre-Bornes. «Et pour cet exercice nous avons choisi la rue qui est d’habitude la plus inondée à Quatre-Bornes les jours de pluie.» Ces exercices de simulation ont débuté peu après les inondations meurtrières du 30 mars 2013. «Nous avons tenu des exercices similaires à Port-Louis, Moka, Flacq, Mapou, Savanne et Vacoas-Phoenix», dit-il.

 

Selon Abihaii Saminaden, qui habite au fond de la ruelle, «les jours de grosses pluies l’eau nous arrive jusqu’à la hanche, il faut alors chausser des bottes pour sortir de la maison». Antonio Prefumo explique, lui, les habitants ont fait une demande afin que les autorités viennent installer des drains, «mais il y a un habitant qui refuse que le drain passe sous ses terres, du coup ceux installés ne servent à rien».

 

Pour l’heure, les habitants s’entraident lorsque survient une inondation. «Les meubles sont souvent endommagés après le passage de grosses pluies, il faut bien se serrer les coudes car nous sommes environ 200 personnes à vivre ici», souligne une mère de famille habitant la ruelle.