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Tentative de suicide d’une employée d’hôtel : les conditions «inhumaines» dans le privé dénoncées

1 août 2014, 12:44

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Tentative de suicide d’une employée d’hôtel : les conditions «inhumaines» dans le privé dénoncées

«Le 19 juillet, une employée d’hôtel a ingurgité une grande quantité de médicaments. Dans la lettre qu’elle a rédigée avant de passer à l’acte, elle a expliqué son geste en faisant référence à la répression qu’elle subissait sur son lieu de travail», soutient le syndicaliste Atma Shanto, qui animait une conférence de presse ce vendredi 1er août.

 

Le syndicaliste, qui fait office de négociateur pour la Fédération des travailleurs unis (FTU) et l’Organisation of Hotel Private Club and Catering Workers Unity (OHWU), dont fait partie l’employée en question, s’étonne que les autorités ne se soient pas intéressées à ce cas jusqu’ici.

 

«Ni la police, ni le ministère du Travail, ni aucune autre institution de l’Etat n’ont pris contact avec cette habitante de Bel-Air, qui est actuellement en convalescence après un séjour à l’hôpital», s’insurge-t-il.

 

Une lettre en ce sens sera adressée au Premier ministre incessamment, ainsi qu’une copie de la lettre laissée par l’employée. Le négociateur de la FTU et de l’OHWU y réclame des sanctions contre le directeur de l’hôtel ainsi que la révocation du ministre du Travail et des Relations industrielles, Shakeel Mohamed.

 

«Nous avons à plusieurs reprises dénoncé auprès du ministre les conditions inhumaines qui perdurent dans le secteur privé. L’article 31 de l’Emploment Relations Act prévoit des sanctions contre les patrons qui pratiquent la victimisation ou toute autre forme de répression. Mais cette disposition de la loi  n’a jamais été appliquée. Pourtant, le ministère dispose d’un département spécial à cet effet. Cela est inacceptable», fait ressortir Atma Shanto.