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La chauve-souris, cette nuisance (2e épisode)

22 décembre 2015, 18:54

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La chauve-souris, cette nuisance (2e épisode)

 

«La World Wildlife Foundation pourra-t-elle compenser Maurice pour les pertes de fruits subies ces 25 dernières  années et pour le mal causé à notre réputation en raison de  l’abattage des chauves-souris?» se demande l’auteur. Il se dit prêt pour un débat public et suggère d’en proposer comme plat typique aux touristes, comme on le fait aux Seychelles.

À la suite de mon article paru dans l’express du mercredi 18 novembre 2015, et que tout le monde peut lire maintenant sur ma page Facebook (publique), je pense que tous les Mauriciens et ceux qui se disent «experts», étrangers ou mauriciens, de la chauve-souris de l’île Maurice devraient le lire pour prendre connaissance de son évolution réelle durant ces 60 dernières années. En fait, ce ne sont que les chasseurs du pays qui peuvent se souvenir de ce que j’ai raconté, car ce sont eux seulement qui s’intéressaient à ce mammifère à cette époque.

Les autres Mauriciens (vieux) non-chasseurs peuvent se souvenir que leurs plants deletchis, longanes, mangues, etc., n’étaient pas attaqués par ce mammifère. Les autres Mauriciens ont commencé à prendre connaissance de la chauve-souris quand elle a commencé à devenir une nuisance après l’introduction de la loi pour en interdire la chasse, et l’absence de cyclones. Ce que j’ai écrit sont des faits réels qui ne peuvent être contestés et, du reste, personne ne l’a fait jusqu’à maintenant.

Le gouvernement ne devrait pas se laisser influencer par les déclarations de la World Wildlife Foundation et de toutes sortes d’experts, surtout jeunes, qui ne connaissent pas son évolution réelle à l’île Maurice. Ce sont eux qui font du tort au pays sur le plan international en faisant des déclarations fracassantes.

Les journalistes aussi ont leur part de responsabilité en venant jouer sur la corde sensible de l’être humain en écrivant  «Chauves-souris fusillées, bain de sang, torture, etc.» et ensuite dire que l’opinion internationale est contre nous, alors que ce sont eux qui parlent de faits irréels. De tels propos auraient dû être censurés.

Malheureusement, la plupart des Mauriciens ne connaissent pas son évolution réelle et le gouvernement devrait interdire de telles déclarations. L’organisation World Wildlife Foundation a prouvé son manque de connaissance sur la chauve-souris en faisant des déclarations farfelues. Ces «experts»  n’étaient probablement pas encore nés dans les années 1970 mais pourtant déclaraient dans l’express du dimanche 15 novembre 2015 : «En tuant les chauves-souris, il n’y aurait plus d’insectes et l’on devra utiliser plus de pesticides. » Mais ne  sait-elle pas que cette chauve-souris ne mange pas d’insectes – c’est ça les experts ! Comment peut-on continuer à prendre ces «experts»-là au sérieux ?

D’autre part, j’ai lu dans le Week-end du dimanche 22 novembre, à la page 24, qu’une coalition s’est formée entre plusieurs organisations internationales pour défendre une espèce menacée d’extinction (la chauve-souris de Maurice) alors que ce n’est pas vrai. Comment des organisations internationales peuvent-elles se laisser berner à un tel point jusqu’à en devenir peu crédibles !

Il y a aussi une pétition concernant Save Our Forest qui a reçu 120 000 signatures. La question que je me pose est : ces personnes sont-elles réellement au courant de l’évolution de la chauve-souris à Maurice ? À dire vrai, je ne le pense pas du tout et elles n’en ont pas été informées ou étaient mal informées avant d’y apposer leur signature.

Par ailleurs, il est aussi dit dans l’article que pour le maintien de la biodiversité florale de l’île et disperser les grosses semences, la chauve-souris le fait. C’est un fait mais c’est à la réserve naturelle des Gorges de la Rivière-Noire qu’elle le fait sans contrainte et il n’est pas nécessaire qu’elle aille infester des endroits qui ont été nettoyés et des pâturages créés pour les cerfs et les boeufs, etc.

Actuellement, le Wildlife Fund, à Maurice, a fait de son dada la protection de la chauve souris, qui est une nuisance. Mais il faut bien qu’elle justifie sa raison d’être, je suppose, auprès de ceux qui la soutiennent financièrement pour sa survie. Maintenant, il faudrait que ce cinéma s’arrête et que les organismes qui soutiennent financièrement de tels organismes cessent de le faire quand ils se rendent compte qu’ils contribuent pour défendre des nuisances.

Pour faire les Mauriciens prendre conscience du danger que cela représente quand une nuisance est protégée, j’ai pensé faire un parallèle entre la chauve-souris et les RATS, qui sont des nuisances.

J’ai pensé que si je fondais un organisme pour défendre les RATS, je pourrais utiliser les arguments suivants pour inciter les humains ayant une sensibilité accrue à soutenir ma cause, comme cela a été le cas pour la chauve-souris.

Les arguments que je mettrais en avant seraient les suivants :

Il semblerait que la population des RATS soit en régression à l’île Maurice – ce n’est peut-être pas vrai mais pour la cause, il n’y a pas de problème.

Il y a environ un millier de RATS, ou peut-être plus, qui meurent tous les jours dans des conditions atroces (Mauriciens, prenez-en conscience pour soutenir ma cause !!!)

1. Les poisons que les humains donnent tous les jours aux «Rats» les font mourir dans des souffrances atroces. Si ce sont des femelles, les petits mourront de soif et aussi dans

la souffrance, ces pauvres malheureux petits rats mignons comme tout ! (Vous commencez à me soutenir ?)

2. D’autres sont pris dans des pièges et ils seront probablement brûlés vifs ou noyés. Si ce sont des femelles, leurs petits mourront de soif – pauvres petits !

3. D’autres encore sont pris sur de la colle et meurent de faim et de soif. À moins que celui qui a placé cette colle n’intervienne promptement pour les tuer d’une façon rapide et radicale, dépendant maintenant s’il utilise un bâton, par exemple. S’il frappe à une partie non vitale, le rongeur sera blessé et agonisera dans la douleur avant de recevoir le second coup qui lui sera peut-être fatal. Si c’est une femelle ayant des petits, ces derniers subiront le même sort. Mais avant de mourir, elle aura un stress incroyable en pensant à ses petits qui ne seront pas nourris.

Donc voilà certains arguments que j’avancerais pour soutenir mon organisme pour la défense des RATS. Mais comme vous avez pu vous en rendre compte, je vous ai prévenu que les RATS sont des nuisances. Si j’allais de l’avant avec mon projet, je vous donnerais plus de détails sur leurs effets nuisibles pour les humains. Ainsi, si je trouve des adeptes à ma cause ; ils seront bien informés de ce qu’ils auront à défendre.

Je pense que si vous êtes un être un peu sensible, ce que vous venez de lire vous a aidé à avoir un peu de compassion pour ces malheureux rats. Ce qui vient démontrer la responsabilité des personnes ou des organisations en publiant de tels propos, qui sont dangereux quand ils ne sont pas utilisés pour une cause bien réfléchie.

Puis, je me suis posé cette question : Dieu a bien créé la terre pour l’homme – donc nous devons utiliser à bon escient ce que Dieu a mis sur cette terre pour notre survie. Il nous a aussi donné les moyens pour combattre les prédateurs et les nuisances.

D’autre part, ce qui m’a fait rigoler, c’est la déclaration du leader de l’opposition parue dans le Week-end et l’express dimanche du 22 novembre 2015, qui dit qu’il a à coeur le sort des planteurs et des propriétaires d’arbres fruitiers et qu’il y avait d’autres solutions que d’abattre les chauves-souris (lesquelles ?). Donc, ne passe mettre à mal avec ceux qui sont pour la protection et aussi vouloir aider les planteurs – alors en tant qu’élu du peuple ne devrait-il pas publier sa solution miracle !

Monsieur le leader de l’opposition, quand il y a un abcès, il faut le crever, il n’y a pas à tergiverser. Et en sus,c’est pour le bien-être des Mauriciens qui vous ont élu et non pas, je suppose, pour estimer combien de votes vous allez perdre en prenant telle ou telle action. Si vous avez une autre solution, donnez-la.

Ce qu’il faut, maintenant, c’est que le gouvernement prenne la décision de réintroduire la chasse car c’est elle et les cyclones qui contrôlaient la population de ce mammifère nuisible à l’île Maurice. Depuis l’interdiction de la chasse et l’absence de cyclones, le mammifère s’est multiplié à une vitesse grand V et malgré cette action cela ne suffira pas.

Il faudrait que la Special Mobile Force continue l’abattage pour que cette population retourne à un seuil où elle ne sera plus nuisible aux Mauriciens. Nous pourrons à ce moment-là recommencer  à profiter de nos letchis, longanes, mangues, etc., qui nous manquent tant. Notre Premier ministre qui, comme on le connaît, n’a pas peur de prendre des décisions, doit donc continuer à agir et à ignorer toutes les faussetés qui se disent sur cette nuisance qu’est la chauve-souris.

La question que je me pose aussi, c’est jusqu’à quand nous, Mauriciens, allons-nous accepter de tolérer que cette nuisance soit protégée et bouffe tous nos fruits? Jusqu’à combien de millions ou de milliards de roupies sommes-nous prêts à contribuer pour accepter cela et en plus nous priver de manger nos fruits ?Tous les fruits dont les Mauriciens ont été privés à cause de la chauve-souris pendant ces 25 dernières années, la World Wildlife Foundation va-t-elle nous compenser ainsi que les planteurs pour les pertes subies et aussi pour le mal causé à notre réputation au niveau international ? N’y aurait-il pas matière à poursuite pour lui réclamer des dommages ?

Aujourd’hui, pratiquement presque tous les fruits sont mangés par la chauve-souris, alors à quoi ressembleraient nos paysages s’il faudrait mettre des filets (que préconise l’organisation Wildlife) sur tous nos arbres fruitiers (et qui, en plus, ne sont pas efficaces) et à quel coût pour protéger une réelle nuisance ? Non et non, il faut que cela cesse, cette plaisanterie de mauvais goût a assez duré et ce serait intéressant de faire une évaluation de ce que cette protection insensée aura coûté à l’île Maurice et aux Mauriciens ces 25 dernières années.

Laissons les Mauriciens manger de la chauve-souris comme cela se fait aux Seychelles, qui en proposent aux touristes, comme plat typique, au lieu de les incinérer ou poursuivre ceux qui en mangent.

Je suis aussi prêt à participer à un débat public sur ce sujet pour soutenir ce que j’ai écrit.