Publicité

Trou-aux-Biches: le pandit Sungkur hérite d’une parcelle de plage publique

9 septembre 2013, 09:26

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Trou-aux-Biches: le pandit Sungkur hérite d’une parcelle de plage publique

Les normes ont été respectées affirme le pandit Sooryadeo Sungkur. Toutefois, le lopin de terre qui lui a été loué à bail provoque la colère chez les habitants de Trou-aux-Biches.  Ces derniers veulent savoir qui est derrière la construction de ce restaurant sur la plage publique.

 

Située à quelques pas de la plage publique de Trou-aux- Biches, juste à côté des locaux de la National Coast Guard, la parcelle de plage a déjà reçu ses premiers coups de pioche en vue de la construction d’un restaurant. C’est d’ailleurs le début des travaux qui a provoqué la contestation des habitants de la région, vendredi et samedi dernier. Loin de s’en inquiéter, le pandit Sungkur dit ne «rien trouver d’anormal» dans son projet et que «tout est en règle au niveau des autorités». «J’ai tous mes papiers prouvant que tout a été fait selon les règles. C’est vrai que j’ai eu le terrain à bail du gouvernement. Que ceux qui souhaitent me critiquer le fassent. Ils sont libres de le faire !» affirme Sooryadeo Sungkur, ancien président de la Fédération Arya Samaj, contacté, hier dimanche 8 septembre, par téléphone.

 

Depuis les protestations des habitants de Trou-aux-Biches, les travaux ont été interrompus. «Nous attendons certains développements. Donc, les travaux sont suspendus pour le moment», ajoute l’homme religieux dont la renommée a dépassé les frontières de Triolet. Ce que déplorent les habitants de Trou-aux-Biches, c’est que les travaux sur cette parcelle de terre aient démarré en catimini.

 

«Personne ne sait ce qui va être construit ici. Il n’y a jamais eu de panneaux d’affichage, nous avons simplement vu que les travaux avaient débuté», affirme Michel Korimbocus, un habitué de la plage de Trou-aux-Biches. Selon les témoignages recueillis auprès des autres baigneurs de la région, les travaux de fouille ont commencé aux petites heures du matin, samedi dernier sur ce Prime Land. Pour Jean-Alain Plauche, âgé de 20 ans, le spectacle qu’offre la plage de Trou-aux-Biches est «de plus en plus désolant». «J’ai grandi ici. Aujourd’hui, je me retrouve obligé de m’asseoir sur des bancs. Si l’on s’approche trop près des transats, on est chassés. Et comme si cela ne suffisait pas, à présent, il y a une construction à quelques pas de l’eau et on ne sait pas de quoi il s’agit ! Non, cette plage n’est plus celle que j’ai connue», soutient le jeune homme.