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Parlement : des remous à prévoir avec la PNQ sur les marchands ambulants
11 novembre 2013, 09:39
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Parlement : des remous à prévoir avec la PNQ sur les marchands ambulants
Coup de théâtre. Alors que la mairie de Port-Louis finalise la procédure pour loger les marchands ambulants à la gare du Nord et dans l’enceinte de l’ancien bâtiment de la CWA à la gare Victoria, le ministère des Administrations régionales a pris la décision de geler cette procédure, hier, mardi 12 novembre. Du coup, le leader de l’opposition annonce une PNQ sur la question ce mercredi 13 novembre.
Les marchands seront autorisés à opérer dans les rues de la capitale jusqu’à janvier. Ainsi en a décidé le gouvernement central, a annoncé le ministre des Administrations régionales, mardi 12 novembre. Ce qui vient prendre à contre-pied la position de fermeté adoptée par la mairie de Port-Louis depuis quelques mois, qui avait osé affronter la colère des marchands ambulants. Mais le gouvernement promet, lui, des projets commerciaux pour tous les marchands d’ici l’année prochaine.
Pour le lord-maire Aslam Hossenally, «c’est par pure jalousie que le gouvernement met des bâtons dans nos roues. D’abord, la majorité des marchands est d’accord pour être relogée et le public apprécie l’effort que nous avons fait. C’est un gouvernement irresponsable», lance-t-il, sans ménager ses critiques. Déjà, le 30 octobre dernier, mécontents de la position de la mairie, une centaine de marchands ambulants avaient envahi les lieux. Soutenus par des députés rouges mais aussi par le ministre Beebeejaun.
Les marchands ambulants ont ainsi férocement affirmé qu’ils ne comptent pas obtempérer et n’accepteront pas d’être relogés dans les emplacements prévus pour eux près de la gare Victoria et de la gare du Nord. Ils s’opposent également au système de rotation entre marchands proposé par la mairie. D’ailleurs, cette dernière avait déjà commencé à entamer les procédures pour la signature des accords en ce sens avec les marchands en début de semaine. Mais c’était sans compter la farouche opposition de ces derniers qui ont lancé un mot d’ordre de boycott.
D’un autre côté, il y a aussi la colère des marchands réguliers. Raj Appadu, le président du Front commun des commerçants de l’île Maurice, impute, lui, cette situation au gouvernement comme à l’opposition. «L’État nous a trahis. Il tolère une activité illégale alors que l’opposition nous avait promis une solution. Elle n’a rien fait», soutient-il. Il annonce que le mot d’ordre a été donné aux commerçants de ne pas payer le trade fee en janvier. De plus, ils ont décidé de placer leurs articles à même le trottoir devant leur commerce.
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