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Mystère autour du décès d’un médecin sur la plage de Flic-en-Flac

27 mai 2013, 06:07

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Mystère autour du décès d’un médecin sur la plage de Flic-en-Flac
Acte de désespoir ou acte criminel ? C'est ce que tente de déterminer la police de Flic-en-Flac, après avoir découvert le corps sans vie d'un médecin, ce dimanche 26 mai, à côté de sa voiture. Même si la thèse du suicide plane sur l'enquête, le mystère reste entier.
 
Étrangement, l’anesthésiologiste était sous perfusion lorsque son cadavre a été découvert sur la plage de Flic-en-Flac hier matin. Veerapen Mootoosamy, un habitant de Curepipe âgé de 73 ans, gisait sur le sable à côté de sa Range Rover, le bras gauche lié à une bouteille de perfusion accroché au véhicule. Si certains indices semblent indiquer qu’il s’agit d’un suicide, les enquêteurs ne veulent pas tirer de conclusions hâtives car plusieurs zones d’ombres restent à être éclaircies dans cette affaire. La police de Flic-en-Flac enquête. 
 
C’est vers dix heures que la police a été alertée par un vigile qu’un «homme souffrant» gisait inerte sur le sable. Conclusion tirée à cause de la bouteille de perfusion. Mais sur place, les enquêteurs devaient constater que le septuagénaire, dont l’identité leur était alors inconnue, était déjà mort. Il portait aussi un bonnet alors qu’un survêtement était accroché à la portière. Pourquoi un homme malade sous perfusion serait-il venu sur la plage ? Les officiers de la Criminal Investigation Division de Flic-en-Flac ont alors été alertés tout comme ceux du Scene of Crime Office.
 
En examinant le véhicule, les policiers devaient trouver une note indiquant un suicide : «I can’t bear it anymore…» Mais en interrogeant les personnes dans les alentours, les policiers devaient apprendre que l’homme a été vu dans le même endroit vers 16 heures samedi en compagnie d’autres individus. «Misye la ti ek bann dimounn zot ti pe manze bwar», a confié un témoin, habitant la localité, à l’express.
 
Détail qui aurait aussitôt éveillé les soupçons des policiers. Un homme qui comptait se donner la mort allait-il s’amuser avec ses amis sur la plage ? Ce «suicide» s’agirait-il d’une mise en scène ? D’après le rapport de l’autopsie pratiquée hier après-midi, Veerapen Mootoosamy, qui souffrait en fait d’un cancer à la gorge, est décédé d’une toute autre chose. Le médecin légiste a attribué son décès à un «pulmonary edema». Mais quelle est la cause exacte de cette accumulation anormale de liquide dans les bronches du septuagénaire ?
 
Pour le moment, les enquêteurs attendent le rapport des analyses toxicologiques effectuées sur le septuagénaire pour confirmer ou infirmer la thèse du suicide. Des échantillons du liquide dans la bouteille qui ont également été envoyés au Forensic Science Laboratory. Les enquêteurs comptent aussi faire analyser l’écriture sur la note. Selon les renseignements de l’express, les proches de l’anesthésiologiste sont tout aussi choqués d’apprendre son mystérieux décès.